L’ONU déplore le retrait du Mali du G5 Sahel et appelle à la reprise du dialogue

(FILES) In this file photo taken on June 03, 2020 logo of the G5 Sahel Joint force, member States Burkina Faso, Chad, Mali, Mauritania, Niger hangs at the new headquartes of the joint force G5 Sahel in Bamako. (Photo by MICHELE CATTANI / AFP)

À l’ONU, le Conseil de sécurité s’est réuni sur le G5 Sahel mercredi 18 mai, pour une réunion régulière sur la paix et la sécurité en Afrique. Les membres du Conseil ont condamné le retrait du Mali de la force régionale. Ils espèrent que Bamako prendra ses responsabilités et continuera le dialogue avec ses voisins pour lutter contre la menace terroriste. Ils ont réclamé un renforcement du mandat de la Minusma.

Tous les membres du Conseil sont revenus sur le retrait du Mali du G5 Sahel et quasiment tous ont dit le regretter. Au nom du groupe africain, l’ambassadeur du Ghana a martelé qu’un seul pays ne pouvait lutter, seul, contre le terrorisme.

Appel au dialogue

Il a appelé à la reprise du dialogue entre Bamako et les voisins de la Cédéao et réclamé que les rencontres reprennent – que ce soit celle des ministres de la Défense du G5, annulée en novembre 2021, ou celle des chefs d’État, tenue traditionnellement en février.

De nombreux membres du Conseil disent attendre avec impatience les résultats de l’évaluation stratégique conjointe sur le G5, une étude pilotée par Mahamadou Issoufou, l’ancien président du Niger. Cette évaluation a été décidée en décembre 2021 lors de la conférence ONU-Union africaine et elle doit proposer des pistes pour améliorer la force du G5.

Un renforcement ?

Ils sont également nombreux à réclamer un renforcement de la Minusma en juin 2022, lors du renouvellement de son mandat.

RFI

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