Covid-19 – Le Maroc fait tomber des restrictions pour relancer le tourisme

Social distancing signs are placed on the floor at a terminal in Rabat airport, Morocco, Monday, Nov. 29, 2021. Morocco announced it would suspend all incoming air travel from around the world starting Monday for two weeks because of the rapid spread of the new omicron variant, the government's committee in charge of monitoring COVID-19 announced Sunday. (AP Photo/Mosa'ab Elshamy)

Le Maroc a supprimé l’obligation du test PCR pour entrer sur son territoire afin de favoriser le retour des touristes étrangers et soutenir un secteur vital pour l’économie nationale.

«Le gouvernement marocain a décidé l’annulation de la condition du test PCR pour l’entrée sur le territoire marocain», a indiqué mardi soir le bureau du Premier ministre. Cette décision est effective immédiatement.

«Elle a été prise (…) en prenant en considération l’amélioration de la situation épidémiologique dans notre pays», souligne le communiqué.

Le gouvernement d’Aziz Akkanouch était sous pression des professionnels de l’industrie touristique pour sauver la saison et relancer un secteur dévasté par deux années de pandémie.

«Nous sommes très contents. C’est une décision qui aurait dû être prise avant mais l’essentiel est que ce soit fait», a déclaré à l’AFP le président de la Fédération nationale de l’industrie hôtelière (FNIH), Lahcen Zelmat. «Cela va encourager les Marocains résidant à l’étranger, qui reviennent au pays pour les vacances d’été, ainsi que les touristes étrangers», s’est-il félicité.

En revanche, le pass sanitaire reste obligatoire pour accéder au territoire marocain.

La réouverture de l’espace aérien du Maroc, le 7 février dernier, s’était accompagnée de restrictions: un pass vaccinal valide et un test PCR négatif de moins de 48 heures avant le départ. À leur arrivée aux aéroports, les voyageurs étaient en outre soumis à un test antigénique et des tests PCR étaient effectués de façon aléatoire sur les passagers. Des mesures jugées «trop contraignantes» par les voyagistes et les hôteliers.

AFP

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