Des cas de variole du singe ont été récemment détectés chez des individus en Europe. La direction générale de la Santé de France informe qu’un cas a été détecté en Île de France et l’individu concerné fait partie de la communauté des homosexuels. Dans un communiqué rendu public, l’agence britannique de sécurité sanitaire (Ukhsa) informe que « tous ces 4 cas s’identifient comme homosexuels, bisexuels ou autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (Hsh) ».
La même note informe que des enquêtes sont en cours pour établir des liens entre les derniers cas, qui tous ont été infectés à Londres. Depuis le 6 mai, sept cas confirmés de monkeypox ont été diagnostiqués au Royaume-Uni. En commentant cette situation, le docteur Susan Hopkins, conseillère médicale en chef, Ukhsa informe que des enquêtes sont ouvertes pour identifier la source de ces infections car les preuves suggèrent qu’il pourrait y avoir une transmission du virus de la variole du singe dans la communauté, propagé par contact étroit ». Par conséquent, elle exhorte particulièrement « les hommes homosexuels et bisexuels à être conscients de toute éruption cutanée ou lésion inhabituelle et à contacter sans délai un service de santé sexuelle ».
Pour leur part, les autorités sanitaires portugaises ont confirmé mercredi « cinq cas de monkeypox chez de jeunes hommes, marquant une épidémie inhabituelle en Europe ». La direction générale de la santé du Portugal a déclaré qu’elle enquêtait également sur 15 cas suspects et que tous ont été identifiés ce mois-ci dans la région de la capitale, Lisbonne. Quant au ministère espagnol de la santé, il a déclaré avoir détecté huit cas suspects de monkeypox qui devaient encore être confirmés.
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