Un clone géant de 200km², observation des Jupiter chauds et la découverte d’une gravure assyrienne : l’actu des sciences

Au sommaire des ultrabrèves du 7 juin 2022 : le plus grand clone du monde est un herbier de 200 kilomètres carrés, les nouvelles mesures des Jupiter chauds par les télescopes spatiaux et une rare gravure assyrienne découverte en Turquie.

La plus grande plante vivante au monde est une prairie de clones marins qui couvre 200 km2 en Australie-Occidentale.

Agé de plus de 4500 ans, un herbier de l’Australie-Occidentale est formé des clones d’une seule est même plante, Posidonia australis.

Contrairement aux autres herbiers marins de la région qui se reproduisent sexuellement, cette plante se duplique via un réseau souterrain de racines ramifiées.

S’il reste intact, le gigantesque clone pourrait continuer à se développer indéfiniment, le rendant pratiquement immortel.

En espace : Les Jupiter chauds, des astres mystérieux, se dévoilent sous l’œil de Hubble.

Les Jupiter chauds sont des planètes géantes et gazeuses de masse égale ou supérieure à celle de Jupiter, situées à proximité de leur étoile et dont la température est supérieure à 730°C.

Une vaste étude de l’University College de Londres portant sur les mesures des télescopes spatiaux Hubble et Spitzer de 25 Jupiter chauds a été récemment publiée dans The Astrophysical Journal.

Ces planètes fascinent par leur absence de rotation sur elles-mêmes : en raison des forces de marée gravitationnelles, elles sont « verrouillées » et présentent toujours la même face devant leur étoile.

En archéo : Une rare gravure assyrienne découverte dans des galeries secrètes accessibles depuis une habitation.

La gravure représente au moins huit divinités, dont Hadad, le dieu mésopotamien des tempêtes, Sîn et le dieu de la lune, Šamaš. Elle a été retrouvée dans un complexe souterrain du sud-est de la Turquie.

Décrite dans la revue Antiquity, la scène sculptée suggère que le régime assyrien, qui occupait il y a 3.000 ans cette partie de l’Anatolie, faisait peut-être usage du mélange des cultures dans un but pacifique.

Bien que certaines caractéristiques des dieux soient typiquement assyriennes, de nombreux détails reflètent aussi les fortes influences de la culture araméenne locale.

En animaux : Une famille de termites parcourt les océans du monde depuis 50 millions d’années.

Une analyse de l’ADN des termites de bois sec de l’Institut des sciences et techniques de l’université d’Okinawa (Japon) montre en effet que ces insectes ont traversé les océans au moins 40 fois au cours de leur histoire.

Ces voyages étalés sur une cinquantaine de millions d’années leur ont permis de gagner des masses continentales lointaines et d’accélérer l’évolution de leur diversité, estiment les chercheurs.

En utilisant des fossiles de termites et la connaissance des emplacements géographiques des espèces modernes, l’équipe a pu déterminer où et quand les lignées de termites de bois sec se sont déplacées entre les continents.

En fonda : Ce n’est pas l’éruption de Santorin, mais celle d’un volcan situé en Alaska qui serait à l’origine du refroidissement global de l’âge du bronze.

Une nouvelle étude interdisciplinaire, publiée dans PNAS Nexus et dirigée par l’université de l’Arizona, vient remettre en cause l’hypothèse de l’origine du refroidissement de l’âge de bronze.

Grâce à l’analyse des cendres volcaniques et du soufre présents dans des carottes de glace prélevées au Groenland et en Antarctique, il ressort que le principal responsable de ce refroidissement serait le volcan Aniakchak II, situé en Alaska.

Son éruption, qui a eu lieu en 1628 avant notre ère, est celle qui a eu le plus fort impact sur le climat au cours des quatre derniers millénaires.

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