Des réfugiés d’origine nigériane et des communautés d’accueil de la région camerounaise de l’Extrême-Nord ont planté ces arbres au sein et autour du camp d’accueil de Minawao, a indiqué dimanche le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
En trois ans, la zone jadis désertique est désormais couverte de végétation, s’est félicité l’organisme onusien à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement.
« Afin d’amener les réfugiés et communautés locales à freiner l’usage abusif du bois de chauffage et ainsi réduire la pression sur l’environnement, le HCR et le gouvernement camerounais ont mis en place une stratégie de fabrication de briquettes écologiques, constituées de boules de charbon obtenues à partir de déchets végétaux », a indiqué Xinhua.
La réserve forestière de Zamaï, abritant le camp de Minawao, est située dans une zone semi-aride de la région de l’Extrême-Nord. Elle comporte de nombreuses espèces végétales et animales et la coupe d’arbres y est formellement interdite par les autorités.
Ouvert en 2013, le site de Minawao abrite aujourd’hui environ 70.000 réfugiés ayant fui les exactions de la secte islamiste Boko Haram au nord-est du Nigeria.
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