La journée mondiale de l’océan a été célébrée mercredi 8 juin dans la ville d’Aného, située à 55 km à l’est de Lomé à la croisée de l’océan Atlantique et du lac Togo. Sa plage comme tout le littoral est salle. Tous les usagers, pêcheurs, maraîchers étaient présents pour parler de la mer.
Pas très loin de l’embouchure, devant la mairie, face au point de rencontre du lac et de l’océan, pêcheurs, vendeurs de poissons et tous les utilisateurs de la mer ont cessé leurs activités. Ils sont venus écouter Ami Aholou, vendeuse de poissons fumés, qui vient d’un village voisin. « Nous avons été conviés à la rencontre de ce jour. Le mot d’ordre, c’est de prendre soin de la mer afin de préserver l’environnement marin. »
La municipalité des Lacs 1, le ministère de l’Économie maritime et d’autres organisations écologiques sont venus pour informer et marteler l’urgence de la protection de l’océan. « Aujourd’hui, nous sommes beaucoup plus dans un esprit de sensibilisation, pour que eux aussi voient que d’autres acteurs du secteur aussi sont impliqués et engagés dans la résolution de ce problème-là et pas seulement eux », explique Dani Abla Akakpo, la présidente de l’association des compagnies de navigation et consignation de navires au Togo.
Kokou Tengué, ministre de l’Économie maritime, de la Pêche et de la Protection côtière, vient enfoncer le clou : « la pêche des alevins, qui doivent constituer le stock pour le renouvellement de la faune marine, est aussi à proscrire pour faire en sorte que nous puissions revitaliser les océans. »
Les sensibilisations vont se poursuivre et si les messages ne sont pas entendus la règlementation va se durcir. Selon le gouvernement, l’urgence est de responsabiliser les usagers des mers et ses riverains.
pressafrik