Les plaintes pour viol visant la gynécologue et secrétaire d’État Chrysoula Zacharopoulou ont relancé le débat sur les violences faites aux femmes dans le cadre des consultations de gynécologie.
C’est une affaire qui, parce qu’elle touche les hautes sphères de l’État, ravive les braises du débat sur les violences gynécologiques et obstétricales. Chrysoula Zacharopoulou, fraîchement nommée – et maintenue ce lundi – au poste de secrétaire d’État chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux, est visée par des plaintes pour viols qui auraient eu lieu dans le cadre de ses activités de gynécologue. Ces accusations, que la secrétaire d’État réfute, sont portées par deux anciennes patientes. Contesté par nombre de médecins, approuvé par d’autres, l’usage du mot «viol» en matière de gynécologie interroge autant qu’il divise. En parallèle, des associations de patientes demandent le départ de Chrysoula Zacharopoulou du gouvernement.
Une secrétaire d'état accusée de viol par deux patientes.
Les violences gynécologiques, comme toute violence de genre, n’ont pas leur place à la tête de l’Etat. @emmanuelMacron Arrêtez de mettre à la tête de l’Etat des personnes accusées de violences !
(1/1) https://t.co/9BNC9J5n0B— #NousToutes (@NousToutesOrg) June 22, 2022
«Je conçois que l’utilisation de ce terme est compliquée et que cela cristallise les tensions», reconnaît le Dr Bénédicte Costantino, gynécologue impliquée sur la question des violences gynécologues. «Dans l’imaginaire collectif…
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