Le porte-parole du gouvernement ivoirien est furieux contre ceux qui mettent en doute le Conseil de Sécurité ivoirien dans ses explications sur la situation des 49 soldats ivoiriens arrêtés au Mali. Selon lui, une institution que préside le chef de l’Etat ne saurait mentir dans une affaire aussi grave.
Le ministre Amadou Coulibaly n’a pas voulu s’étendre sur la question du journaliste qui lui demande plus d’éclaircissements sur la situation des soldats ivoiriens présentés comme des mercenaires par le gouvernement malien. Pour lui, en attendant d’autres précisions de l’Etat-major des armées, tout le monde devrait croire à la version donnée par le Conseil National de Sécurité.
« Je voudrais qu’on s’en tienne à ce communiqué sans entretenir de quelque façon que ce soit des polémiques. Il y a une sorte de banalisation de nos institutions qui ne saurait être acceptable. Pour ce qui concerne la Côte d’Ivoire, le Conseil National de Sécurité est l’instance suprême qui se prononce sur les questions de sécurité nationale et ce conseil est présidé par le chef de l’Etat », a dit le ministre Amadou Coulibaly.
Qui dit ne pas accepter que la parole du Conseil soit remise en cause. « Vous pouvez comprendre que nous ne pouvons tolérer que soient mis en doute les conclusions de ce conseil national de sécurité, si ce n’est que par ailleurs on veut chercher à banaliser la parole de l’Etat ivoirien. Cela est inacceptable », a fulminé le ministre Amadou Coulibaly.
Son argument est que cette institution est présidée par le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara. C’est volontariste, mais pas forcément suffisant. C’est un peu comme si les Maliens demandaient à tout le monde de croire à leurs allégations juste parce qu’elle viennent des plus hautes autorités du pays. Seule une enquête poussée fera le reste.
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