Des députés de l’opposition française appellent le président Emmanuel Macron à profiter de son voyage au Bénin pour faire pression sur son homologue béninois, le président Patrice Talon, sur la question des droits de l’homme dans le pays.
Le président français Emmanuel Macron arrive à l’aéroport de Cotonou pour sa première visite officielle au Bénin.
Alors que le chef d’état veut faire du renouvellement des relations franco-africaines, l’une des priorités de son second mandat, Emmanuel Macron arrive au Bénin au lendemain du dépôt d’une lettre cosignée par des députés de l’opposition française, qui l’appellent à soulever la question des libertés politiques et individuelles au Bénin.
Mercredi, avant son déplacement à Cotonou, 76 députés LFI, communistes, socialistes, écologistes et marcheurs du parti En commun ! ont adressé une lettre au président français pour l’exhorter de faire pression sur son homologue béninois Patrice Talon sur la question des droits de l’homme.
Cette requête intervient alors que des opposants politiques béninois à l’instar de l’ancienne garde des sceaux Reckya Madougou et le constitutionnaliste Joël Aïvo ont été condamnés respectivement à 20 et 10 ans de prison.
Les députés assurent qu’ils sont détenus depuis un an et demi dans des conditions indignes et dégradantes après deux parodies de procès tenus en une seule journée.
Face à la concurrence de la Chine et de la Russie, le président français Emmanuel Macron mise sur le « soft power » plutôt que sur la politique ou le militaire pour redynamiser les liens avec certains pays d’Afrique de l’ouest dont le Bénin.
Les objectifs de ce déplacement étant la lutte antiterroriste, la sécuritaire alimentaire, la coopération artistique et culturelle, a rappelé Laurence Boone secrétaire d’état française, en réponse aux parlementaires.
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