Alors que plus de 1800 personnes ont déjà visité le site de l’éruption volcanique de Merardalir, qui a débuté le 3 août, l’office météorologique islandais s’inquiète d’une possible pollution gazeuse à venir dans deux villes proches.
Les premières images de l’éruption.
Ces éruptions dites de fissure ou de « type islandais » n’entraînent généralement ni grandes explosions ni de dispersion de cendres dans la stratosphère. Les jets de lave atteignent ainsi 10 à 15 mètres. Le site a connu l’an passé une éruption qui a duré environ six mois et attiré plus de 435.000 touristes.
Une île située au-dessus d’un point chaud
Il y a en Islande environ 130 volcans actifs dont un grand nombre sont couverts de glaciers, soit la concentration la plus importante en Europe. Ce volcanisme important compose des paysages spectaculaires de volcans, geysers, sources chaudes et champs de lave. Cette activité est due à la position de l’île au-dessus d’un point chaud et de la dorsale médio-atlantique. Un point chaud, c’est au départ une anomalie thermique dans les profondeurs du manteau, qui fait remonter lentement de la matière vers la surface, ce que l’on nomme le panache. Près de la surface, ce panache déchire la croûte et jaillit sous forme de volcans. L’imagerie sismique a pu modéliser le panache islandais jusqu’à une profondeur de 2800 km environ dans le manteau.
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