Dans le cadre de l’accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes via la mer Noire, 12 navires ont jusqu’à présent été autorisés à quitter les ports ukrainiens, a indiqué jeudi l’organisation des Nations Unies.
Ces navires, qui étaient bloqués dans les trois ports relevant de l’initiative lorsque le conflit a commencé, contiennent plus de 370.000 tonnes de céréales et autres stocks alimentaires, a précisé le coordinateur par intérim pour l’ONU du Centre de coordination (CCC) conjointe de l’initiative de la mer Noire, Frederick Kenney, lors d’un point de presse avec des journalistes à New York par liaison vidéo depuis Istanbul.
Il a relevé que l’initiative permet spécifiquement l’exportation de volumes importants de denrées alimentaires commerciales depuis trois ports ukrainiens clés de la mer Noire, à savoir Odessa, Tchernomorsk et Yuzhny.
Lors de la cérémonie de signature de l’accord à Istanbul, en Türkiye, le 22 juillet dernier, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a qualifié cette initiative de « lueur d’espoir » dans un monde qui en a désespérément besoin.
Il a également annoncé la création d’un centre de coordination conjoint chargé de surveiller la mise en œuvre de l’accord. Ce centre est installé à Istanbul et comprend des représentants de l’Ukraine, de la Russie et de la Türkiye.
Pour M. Kenney, l’initiative avait produit des procédures détaillées à suivre par les navires participants, qui ont été “diffusées auprès de l’industrie du transport maritime en début de semaine”.
“Notre priorité est de libérer l’espace des quais dans ces ports pour que les navires viennent prendre de nouvelles cargaisons”, a-t-il dit, ajoutant que quatre navires ont été autorisés à se déplacer dans les ports du parc ukrainien jusqu’à présent pour le chargement.
Rappelant que cet accord s’étale sur une durée de 120 jours, le responsable onusien a concédé que beaucoup de travail reste à faire pour que la mise en œuvre de l’initiative se traduise par des résultats concrets pour lutter contre l’insécurité alimentaire dans le monde et stabiliser les marchés alimentaires mondiaux.
hespress