Ian Foster restera le sélectionneur des All Blacks jusqu’à la Coupe du monde en France l’an prochain, a annoncé mercredi New Zealand Rugby (NZR) – la fédération néo-zélandaise -, qui lui a renouvelé sa confiance malgré ses dernières piètres performances.
Soulagé, Foster a remercié le conseil d’administration de la fédération et son directeur général Mark Robinson pour leur « soutien fort ». « C’est un privilège d’occuper ce poste, ce n’est jamais quelque chose que l’on tient pour acquis », a-t-il souligné.
L’entraîneur de 57 ans reste donc à la tête des All Blacks pour le prochain match à domicile contre l’Argentine le 27 août à Christchurch, dans le cadre de la troisième journée du Rugby Championship, et théoriquement jusqu’à la Coupe du monde en France en septembre 2023. D’autre part, Joe Schmidt, qui occupait jusqu’à récemment un poste de « sélectionneur indépendant », rejoint lui le staff en tant que technicien.
Stewart Mitchell, président de la New Zealand Rugby, a insisté sur le fait que le conseil d’administration gardait sa confiance en Foster malgré les trois défaites sur les cinq dernières rencontres de l’année. « Je veux absolument souligner que Ian Foster, comme entraîneur principal, et Mark (Robinson), comme directeur général, bénéficient tous deux du plein soutien » du CA, a déclaré Mitchell.
Foster était sous pression après deux défaites consécutives à domicile contre l’Irlande le mois dernier, suivies d’une lourde défaite contre l’Afrique du Sud.
« Enthousiasmés »
Dimanche, Robinson avait ainsi refusé de soutenir publiquement Foster, même après la victoire des All Blacks contre l’Afrique du Sud la veille à Johannesburg (35-23), pour la 2e journée du Rugby Championship, compétition qui réunit les quatre meilleures nations de l’hémisphère Sud.
Mais Foster assure n’avoir gardé aucune rancoeur après cet épisode. « D’un certain côté, cela fait aussi partie du travail de Robo (Robinson) et Stew (Mitchell) de me critiquer », a-t-il avancé. « Je préférerais que ce ne soit pas le cas, mais nous vivons dans le monde réel et nous sommes sous pression pour être performants. Ça ne me dérange pas », a-t-il ajouté.
Foster avait reçu le soutien de joueurs comme Ardie Savea et du capitaine Sam Cane après la victoire de samedi. Son prédécesseur Steve Hansen lui avait aussi récemment apporté un soutien appuyé, rejetant la faute sur les dirigeants du rugby néo-zélandais. « Je ne pense pas qu’ils fassent leur travail correctement », avait-il estimé fin juillet.
Exhorté, à ce titre, à démissionner par certains médias néo-zélandais, Mark Robinson a insisté mardi sur l’unité actuelle de l’ensemble des composantes des All Blacks. « Nous sommes vraiment enthousiasmés par (…) les changements que nous avons pu observer et par certains des ajustements que Foster » a faits, a-t-il dit. « Nous croyons – au niveau du conseil d’administration, de l’exécutif et des joueurs – que tous ensemble, nous soutenons cela ».
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