Grace Kelly a perdu la vie le 14 septembre 1982, soit il y a quarante ans jour pour jour. Dans la biographie Albert II de Monaco, l’homme et le prince, paru aux éditions Fayard en 2018, Stéphanie de Monaco était revenue avec émotion sur ce drame, survenu alors qu’elle n’avait que 17 ans.
Des confidences aussi rares que bouleversantes. Pour rappel, Grace Kelly décède dans un tragique accident de voiture, à Monaco, le 14 septembre 1982, soit il y a 40 ans jour pour jour. Pour l’écriture de la biographie Albert II de Monaco, l’homme et le prince, publiée aux éditions Fayard en 2018, Stéphanie de Monaco accepte de revenir sur la douloureuse disparition de sa mère, et les moments difficiles qui ont suivi. « Nous nous sommes tous soutenus comme nous le pouvions. Pour moi, les choses étaient particulières, j’étais blessée, je suis restée un peu handicapée pendant quelques mois », raconte la soeur du prince Albert, dans un extrait issu de cet ouvrage, relayé par nos confrères de Marie-Claire.
Le drame remonte précisément au 13 septembre 1982. Stéphanie de Monaco, 17 ans à l’époque, doit se rendre à Paris pour commencer un stage de stylisme au sein de la maison Dior. Grace Kelly conduit sa fille en voiture et s’engage sur une route sinueuse. À 9h54, le véhicule dévie de sa trajectoire, quitte la route et fait une chute de 40 mètres. La fille du prince Rainier s’en sort avec des côtes cassées, trois fractures aux cervicales et une clavicule cassée. Sa mère, elle, est plus gravement blessée. Au lendemain de l’accident, elle décède à l’hôpital, des suites d’une hémorragie cérébrale.
Une souffrance « indescriptible »
Les mois qui suivent la mort de Grace Kelly sont une épreuve d’une douleur incommensurable pour la famille, qui reste soudée malgré tout. « Chacun de nous a essayé de se reconstruire, et tous les trois nous nous sommes serré les coudes pour notre papa (Rainier III, ndlr), dont la souffrance était indescriptible. C’était lui dont la douleur était la plus grande, lui qui se sentait le plus… vide, le plus abandonné », confie la mère de Pauline, Louis et Camille. Avec sa sœur, la princesse Caroline, et son frère, le prince Albert, Stéphanie de Monaco soutient son père sans relâche : « Être tous solidaires autour de lui, voilà ce qui nous semblait le plus important. »
gala