Centrafrique : Arrêté et incarcéré pour détention d’armes, Paris exige la libération de Rémy Quignolot

Le cas du supposé instructeur militaire français arrêté en Centrafrique, alimente les discussions entre Paris et Bangui sur les possibilités de libération de Rémy Quignolot incarcéré depuis 16 mois pour détention d’armes de guerre sans autorisation.

A l’heure où la ministre des Affaires étrangères Centrafricaine, Mme Baïpo Temon, suggère que nos pays « se parlent » (article Mediapart, 15 septembre 2022), où la France a officiellement demandé, le 16 septembre, la libération provisoire du Français Rémy QUIGNOLOT en attente de son procès, et rappelant que le procureur Tambo avait affirmé, le 16 juin 2021, que « les droits de M. QUIGNOLOT sont respectés y compris ceux prévus par le Code Procédure pénale Centrafricain », ce qui est désormais faux, ne serait-il pas temps que cet « otage français » soit libéré, comme l’exige la loi centrafricaine et comme le suggère la volonté de détente diplomatique exprimée par Mme Baïpo Temon ?

La libération immédiate de Rémy QUIGNOLOT, demandée par la France, et s’appuyant sur le respect de la loi centrafricaine, serait un geste fort et irait dans la direction d’un apaisement des relations entre la République Centrafricaine et la France.

Ce serait un premier geste vers la réouverture d’un dialogue entre la France et la République Centrafricaine, dialogue que la ministre Baïpo Temon appelle de ses vœux alors que les critiques envers la Russie ne cessent d’enfler de par le monde, y compris dans les pays alliés de M. Poutine.

Une telle détente diplomatique pourrait être très bénéfique dans un avenir proche où certaines cartes pourraient être finalement re-battues, nécessitant la recherche rapide de nouveaux alliés. Géopolitique de l’otage français.

Atlanticactu

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