Créé par Sofiane et Selma Ouissi, le concept DREAM CITY a été lancé en novembre 2007 et se poursuit en 2010, 2012, 2013, 2015 et 2017. Il s’inscrit dans la scène artistique tunisienne comme un acte de défi autour d’une esthétique contemporaine. DREAM CITY se déroule dans la Médina de Tunis où ses lieux habituels ou insolites, porteurs de vie sociale, de culture ou de patrimoine tels que cafés, maisons, chapelles, restaurants, écoles, places ou ruelles, sont les lieux de diffusion des créations contextuelles et originales des artistes.
DREAM CITY 2019, la 7e édition du Festival, a pour objectif de continuer à inviter les communautés à découvrir différentes formes d’expression artistique tout en établissant une nouvelle relation entre l’artiste, l’Art et les populations impliquées dans le processus de création.
DREAM CITY est un projet qui émane de la forme traditionnelle du festival. En effet, les artistes participants arrivent sans projet artistique et ce sont les interactions avec la ville, la rue et ses occupants (habitants ou usagers de la Médina), qui vont faire naître le désir de traiter par l’art un aspect social, économique, politique ou urbain.
Dans DREAM CITY, l’artiste n’est pas une personne qui crée, loin de la réalité et du public, c’est un citoyen qui produit des idées, un innovateur qui utilise la production artistique comme un véhicule de partage d’opinions et de dialogue. Cette approche et cette méthodologie, utilisées par Art Rue, permettent de faire de la Biennale DREAM CITY :
Un espace de libre expression car elle encourage les artistes à faire l’expérience de plus de sociabilité et de citoyenneté en créant dans un rapport de proximité avec le territoire (création in situ) et les populations.
Un espace de libre circulation parce qu’il établit de nouveaux modes d’interaction avec les populations, les citoyens, en les impliquant, directement ou indirectement, dans les processus d’exploration des artistes.
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