A l’heure où la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castera, a mis la pression sur la Fédération française de football afin que l’instance clarifie sa position vis-à-vis des droits humains au Qatar pendant la Coupe du monde 2022, le sport olympique tricolore fait aussi face à des affaires. Egalement mise en cause pour son action en tant que vice-présidente de la FFF, Brigitte Henriques a défendu son action à la tête de CNOSF ce jeudi et ne pense pas partir. La première femme élue présidente du Comité national olympique et sportif français est revenue sur les critiques auxquelles elle fait face en interne et a appelé à l’unité après le conflit avec un ex-collaborateur.
« [Avez-vous penséà arrêter?] Jamais. Bien sûr que ç’a a été dur mais j’ai pris sur moi et j’ai encaissé pendant tout ce temps car je n’avais pas envie de le dire, alors que je venais d’être élue, a expliqué la patronne du CNOSF auprès du journal L’Equipe. Je suis une femme d’action qui rassemble et il était hors de question que je fasse voir ce que je vivais. Mon objectif était que tout se mette en place. »
« On ne me fera pas démissionner, jamais de la vie »
Citée dans certaines affaires qui secouent la FFF, Brigitte Henriques a nié les accusations contre elle et s’est félicité du soutien reçu au sein du comité olympique français.
« Je l’ai expliqué dans le courrier aux présidents de fédérations (le 28septembre). Il va y avoir l’Inspection générale à la FFF à la demande de la ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques. Il y a une concomitance car c’est sorti juste après mon élection, a encore indiqué la présidente du CNOSF. Sur ce sujet, mon engagement ne date pas d’hier: quand j’étais enseignante, j’ai dû faire un signalement au procureur de la République, je ne vois pas pourquoi je changerais de combat. »
Et de préciser sur les messages reçus en sa faveur après les différentes affaires: « Ce que je sais, c’est que derrière moi, il y a une équipe très soudée et l’ensemble des salariés qui fait un boulot énorme. J’ai reçu beaucoup de messages de soutien en disant que ce qui était dit et écrit à mon égard était injuste et qu’ils en avaient marre d’entendre parler de ces histoires. […] On ne me fera pas démissionner, jamais de la vie. »
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