« Le temps de l’incompréhension est derrière nous », a déclaré Elizabeth Borne cheffe du gouvernement français.
La France et l’Algérie ont une nouvelle fois exprimé leur souhait de ‘’ densifier’’ leur relation. Les Premier ministres des deux pays se sont exprimés sur le sujet dimanche à Alger. Alors qu’il avait déjà été mis sur la table au niveau des chefs d’Etat fin août.
Elisabeth Borne et Aïmene Benabderrahmane ont signé des accords bilatéraux.
Les piliers de ce partenariat étant le développement du commerce, l’innovation nécessaire pour la création des emplois, la coopération éducative et les visas.
» Au cours des derniers mois, dans la lignée de la Déclaration d’Alger, nos discussions ont visé à mieux gérer et organiser la circulation des personnes entre nos deux pays. Nous avons discuté des moyens d’encourager la mobilité étudiante, scientifique et artistique – je pense au programme de résidence d’artistes – et bien sûr la mobilité économique.’’, a déclaré La cheffe du gouvernement français.
Les deux pays ont tenu le Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN). Une première depuis 2017.
« Sur le plan politique, nous avons noté ensemble avec satisfaction la qualité du dialogue politique entre les deux pays à tous les niveaux et en particulier entre les présidents des deux pays, ainsi que le fort accord sur la question clé du renforcement de la consultation et de la coordination autour des questions régionales et internationales d’intérêt commun. », a expliqué Aïmene Benabderrahmane, Premier ministre algérien.
Parmi ces questions figure, les hydrocarbures alors que la France est en quête d’alternative au gaz russe. Si une augmentation des livraisons de gaz algérien vers la France n’est pas à l’ordre du jour, Elizabeth Borne dit « continuer à avancer » avec l’Algérie pour accroître les capacités de production gazière.
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