Sarah, fille du légendaire Omar Moussadak, met le monde du kickboxing à ses pieds !

Glory KickboxingOussama Zidouhia 22 ans seulement, la Lionne de l’Atlas Sarah Moussadak, qui n’est autre que la fille d’Omar Moussadak, légende marocaine de Boxe Thai originaire de Tiznit (5 fois champion du monde, 3 fois champion d’Europe), est considérée comme le présent et le futur du kickboxing féminin. Championne d’Europe et championne du Monde, elle s’est faite repérée par l’organisation

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 22 ans seulement, la Lionne de l’Atlas Sarah Moussadak, qui n’est autre que la fille d’Omar Moussadak, légende marocaine de Boxe Thai originaire de Tiznit (5 fois champion du monde, 3 fois champion d’Europe), est considérée comme le présent et le futur du kickboxing féminin. Championne d’Europe et championne du Monde, elle s’est faite repérée par l’organisation Glory très jeune à l’âge de 19 ans.

Bien qu’ayant dominé la majorité des échanges lors de son combat pour le titre de championne (–55Kg) face à l’américaine Tiffany van Soest, Sarah Moussadak s’est inclinée par décision devant la fureur du public présent, qui n’a pas arrêté de scander le nom de la championne du peuple après l’annonce des résultats, lors du récent événement Glory Collision 4, dans lequel Badr Hari était le main évent.

Née le 14 avril 2000, Moussadak fait partie de l’élite du kickboxing féminin. En 2019, elle fait ses débuts promotionnels contre Samantha Van Doorn à la World Fighting League. Un combat qu’elle remporte par décision unanime. Cette victoire a valu à la Lionne un contrat avec la plus grande organisation au monde, Glory.

Le 9 mars 2019, la représentante du Royaume chérifien reçoit une offre : combattre Jiwaen Lee à Glory 64 en remplacement d’Esma Hasshass qui a dû déclarer forfait .Un affrontement très risqué durant lequel elle sortira gagnante.

Moussadak a ensuite affronté Aurore Dos Santos à Glory 66 à Paris le 22 juin 2019, ajoutant une nouvelle victoire à son palmarès.

La marocaine est revenue d’une absence de près de deux ans pour affronter Ella Grapperhouse pour le titre européen ISKA -57 kg, lors de l’événement Fighting Edition du 16 octobre 2021. Elle assure son premier titre professionnel par décision.

Après avoir remporté le titre européen ISKA, Moussadak a été réservée pour défier Anta Marina Sanchez pour le championnat du monde WAKO -56 kg lors de l’événement Fighting Edition du 14 mai 2022. Un combat qu’elle remporte en cinq rounds.

Malheureusement, Moussadak s’est inclinée par décision face à la championne en titre Tiffany van Soest pour le championnat Glory Women’s Super Bantamweight-Collision 4 le 8 octobre 2022. Un résultat contesté par le public présent qui réclame déjà une revanche !

Affaire à suivre…

Questions pour une championne !
Bonjour Sarah et félicitation pour votre magnifique combat. Quel est votre ressenti concernant l’accueil de la communauté marocaine malgré le résultat final ?

Pour moi, la plus belle victoire qu’on peut obtenir est de gagner le cœur du public. Cette soirée était incroyable et je suis fière d’avoir levé le drapeau marocain.

Après deux ans d’arrêt lié à la crise sanitaire, vous avez fait votre grand retour en force en octobre de l’année dernière, raflant au passage les ceintures de championne d’Europe ISKA et de championne du Monde WAKO PRO. Comment cet arrêt a-t-il impacté vos entrainements ?

Cet arrêt m’a permis de repartir dans mon club d’origine afin d’avoir les meilleures conditions pour ma progression.

Quel rôle a joué votre père, Omar, dans votre carrière, et à quel âge avez-vous débuté les entraînements sous ses ordres ?

J’ai été baignée très jeune dans le club de mon père. Mes parents géraient tout les deux le club. Donc je passais la plus part de mon temps à la salle avec ma grande sœur. Mais je vous avoue que c’était plus ma mère qui me poussait à l’entraînement et aux compétitions car déjà très jeune elle voyait en moi une futur championne.

Quel conseil donneriez-vous aux parents marocains retissant à l’idée de laisser leurs filles pratiquer des sports de combats ?

Je leur dirais que pour les enfants, il y a des protections. Et s’ils sont bien encadrés, il n’y a pas de danger. Et de plus les sports de combats permettent aux jeunes filles d’être en capacité de se défendre.

Le Maroc a attendu longtemps pour avoir une représentante féminine en Kickboxing de votre calibre. Etes-vous consciente de l’impact que vous avez eu en si peu de temps sur ce sport au pays, sachant qu’aujourd’hui les jeunes filles ont un modèle à suivre ?

Je ne réalise pas encore toute cette ampleur, je vous avoue. Je suis quelqu’un de très humble. Cet élan de foule me fait énormément plaisir et je suis fière d’être un modèle à suivre pour les jeunes filles marocaines.

Venez-vous souvent en vacance au Maroc ? Si oui, quel est votre plus beau souvenir ici ?

Mon plus beau souvenir au Maroc, fut lorsque ma petite sœur et moi même avions fait une surprise à notre grand-mère à l’aéroport d’Agadir. Elle ne s’attendait pas à notre venue, elle pensait qu’il n’y avait que ma tante.

Parlez-nous un peu de vos origines.

Ma famille est originaire de Tiznit.

Un dernier message pour vos fans ?

Merci énormément pour le soutien, j’ai un public incroyable et je compte bien le rendre fière à chaque fois. Je remercie également SM le Roi Mohammed VI qui soutient le sport féminin marocain. Allah, Al Watane, Al Malik !

ALBAYANE

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