Le président en exercice de la Cedeao, le président Bissau-Guinéen, Umaro Sissoco Embalo passe à la vitesse supérieure pour ce qui est de la date butoir donnée aux autorités guinéennes en ce qui concerne la « durée de transition raisonnable et acceptable », c’est-à-dire inférieure aux trois ans.
En effet, dans une lettre adressée, ce 17 octobre au président de la Transition guinéenne, Mamadi Doumbouya, avec copie aux partenaires internationaux de la Guinée, l’Union Européenne, les Etats-Unis… Umaro Sissoco Embalo demande d’accepter le calendrier de la Cedeao, d’ici au 22 octobre, sous peine de sanctions.
A en croire le document parcouru par Seneweb, « la Cedeao pourrait cette fois décider d’un blocage total, en interdisant notamment de sortie de territoire tous les membres du Comité national du rassemblement et du développement (CNRD), ainsi que ceux du gouvernement et du Conseil national de transition (CNT). De telles sanctions ont déjà été décidées lors d’une réunion de crise, le 22 septembre, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, mais elles n’ont pas encore été rendues effectives », renseigne le courrier du président de la Cedeao.
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