Première embûche: alors que leur victoire apparaissait certaine, les républicains ne sont plus assurés de reprendre la Chambre des représentants des mains des démocrates. Certes, une victoire reste probable – conformément aux sondages et à logique de ces élections de mi-mandat – mais elle dépendra de certains résultats dans l’Ouest du pays.
Second élement: le Sénat pourrait rester sous le contrôle des démocrates. Certes, J.D Vance, adoubé par Donald Trump, a été élu dans l’Ohio, un État déterminant de ces élections. Cependant, le démocrate John Getterman l’a emporté en Pennsylvanie, gagnant là un siège précedemment occupé par un républicain dans un État clé pour la bataille sénatoriale. De quoi rendre confiant le camp de Joe Biden quant à sa capacité à conserver la majorité dans la chambre haute.
« Chiffres extraordinaires »
« Les républicains ont buté sur une difficulté. Ils avaient un argument très fort en leur faveur: la situation économique, l’inflation, mais je pense que les positions parfois très radicales qu’ont pris un certains nombre de candidats ont un peu effrayé », analyse sur BFMTV Thierry Arnaud. Pour notre éditorialiste international, cela est l’illustration de « ce qui avait été le phénomène marqueur de l’élection de 2020 ».
L’ex-président des États-Unis a crié victoire sans aucun résultat officiel. Il s’est réjouit de « chiffres extraordinaires » vantant « 80 victoires » pour seulement « trois défaites ».
Donald Trump espère faire de ces élections une rampe de lancement en vue de la présidentielle de 2024. Force est de constater que la tendance actuelle contraste avec son optimisme. Par ailleurs, il devra composer avec un potentiel rival dans cette perspective: le républicain Ron DeSantis a été réélu très facilement gouverneur de Floride.
YAHOO