Burkina/ A peine nommé, un ministre forcé de quitter le gouvernement: ce qu’il s’est passé

Burkina Faso's new junta leader Capitain Ibrahim Traore (C) attends the funerals of 27 soldiers killed as they escorted 207-vehicles in a convoy, during a ceremony at the General Sangoule Lamizana military camp in Ouagadougou on October 8, 2022. The ambush of the convoy, claimed by Al-Qaeda, officially killed 37 people, including 27 soldiers. Seventy truck drivers remain missing, according to their union. The disaster has become a symbol of the state's inability to secure remote countryside areas and protect local people, 10 years into a bloody jihadist insurgency in the Sahel region. Five days later, Burkina was rocked its second coup in less than nine months -- the fifth in two years in the landlocked West African region. (Photo by Issouf SANOGO / AFP)

Le premier couac gouvernemental est là sous le nouveau premier ministre Kyelem. Alors qu’il disait que la rue ne lui imposerait pas ses désidérata, le Premier Ministre a été obligé de constater le départ d’un de ses ministres nommé il y a à peine deux semaines.

Donatien Nagalo n’est plus le ministre du développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et moyennes entreprises au Burkina. Il a jeté l’éponge à la suite d’une grosse vague de contestation de sa nomination par des commerçants et acteurs du secteurs industriels burkinabè. Nommé le 25 octobre, Donatien Nagalo a du démissionner.

Ancien responsable du SYNACOMB, l’un des plus grands syndicats de commerçants dont il assurait la gestion, Donatien Nagalo a vu sa nomination contestée par d’autres syndicats qui se sont réunis. Et qui ont juré d’avoir sa peau. Malgré la décision ferme du nouveau Premier Ministre de ne pas se faire dicter ses choix, Nagalo est parti. a décidé mardi de décliner l’appel du Premier Ministre Appolinaire Kyelem.

Dans sa déclaration de démission, Donatien Nagalo pointe du doigt « les contestations » qui ont éclaté depuis sa nomination. Accusé « d’escroquerie aggravée », Nagalo était sur la sellette. Le Bureau régional de l’économie informelle du centre avait même manifesté deux jours après sa nomination devant le Ministère du Commerce, note un média burkinabè.

afrikmag

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