Interpol a émis le 18 novembre un mandat d’arrêt contre la fille de l’ancien président angolais, décédé en juillet. Une information démentie par les avocats d’Isabel dos Santos.
Détournements de fonds publics
Interpol et le ministère public n’ont pas répondu immédiatement aux demandes de commentaires de Reuters. Lusa, citant le même document, a déclaré qu’Isabel dos Santos, 49 ans, était recherchée pour divers délits, dont des détournements de fonds présumés, fraude, trafic d’influence et blanchiment d’argent.
Si des procédures judiciaires contre elle et contre des sociétés dans lesquelles elle a des intérêts sont ouvertes au Portugal et en Angola depuis près de trois ans, celles-ci n’ont pas donné lieu jusqu’ici à une mise en examen, a ajouté la femme d’affaires, affirmant avoir toujours été disponible vis-à-vis des autorités pour apporter les éclaircissements nécessaires.
40 ans au pouvoir
Selon les informations de l’agence Lusa, le mandat d’arrêt mentionne que la femme d’affaires se trouve souvent au Portugal, au Royaume-Uni et aux Émirats arabes unis.
Son père, José Eduardo dos Santos, est décédé en juillet dernier et a dirigé l’Angola pendant près de quatre décennies, jusqu’en 2017. Son successeur, João Lourenço, réélu en août pour un second mandat, a lancé une série de réformes promettant notamment de mettre fin à la corruption et au détournement de fonds publics.
Reuters