L’attribution des JO d’hiver 2030 repoussée à cause du réchauffement climatique

Le Comité international olympique a décidé de repousser l’annonce de la ville qui accueillera les Jeux olympiques d’hiver 2030.

L’instance a justifié son choix en raison des défis présentés par le changement climatique.

Les prochains JO d’hiver, en 2026, se tiendront néanmoins bien à Milan, en Italie.

Comment organiser des Jeux olympiques d’hiver alors que la neige se fait de plus en plus rare ? C’est le défi auquel doit répondre le Comité international olympique (CIO), alors que devait être annoncée la ville-hôte de la compétition en 2030 lors de la 140e Session du CIO, en 2023. Si les prochains JO d’hiver, en 2026, se tiendront bien à Milan, en Italie, l’organisation a décidé qu’elle s’accorderait du temps pour choisir la ville de 2030, dans le contexte du réchauffement climatique.

De nouveaux critères à prendre en compte
La décision a été annoncée lors d’une conférence de presse à l’issue d’une réunion de la commission exécutive du CIO. Trois sites sont actuellement en compétition pour accueillir les Jeux olympiques de 2030 : Salt Lake City aux États-Unis, Vancouver au Canada et Sapporo au Japon. L’organisation a rappelé que le report d’attribution n’était pas lié aux candidatures de ces villes, mais bien aux conséquences du réchauffement global de la planète.

Au cours de cette réunion, la commission chargée d’attribuer les Jeux a effectivement soumis un rapport au CIO, qui a donné lieu à « une discussion plus large » sur le changement climatique et la « durabilité des sports d’hiver », a indiqué l’organisation, qui a par conséquent voulu se donner « plus de temps pour étudier tous ces facteurs ».

Il a été notamment suggéré que les futurs Jeux olympiques d’hiver ne devraient être organisés que dans des endroits où la température moyenne en février est de 0°C. Le nombre de villes candidates à l’organisation des Jeux olympiques d’hiver ayant diminué, il a également été question d’une double attribution pour les éditions de 2030 et 2034 afin de créer « un climat de stabilité » pour les sports d’hiver. « Aucune conclusion n’a toutefois été tirée, car cette question nécessite d’être plus approfondie », a ajouté le CIO, qui se donne donc 13 mois supplémentaires pour statuer, selon le Washington Post.

La viabilité des épreuves de sports d’hiver face au changement climatique est déjà questionnée actuellement. Suite à un automne inhabituellement doux, sept épreuves de la Coupe du monde de ski en Italie, en Autriche ou en Suisse ont notamment dû être annulées. En France, la station de ski du Grand-Bornand a quant à elle dû faire appel à de la neige artificielle pour préparer la piste qu’utiliseront les skieurs lors de la Coupe du monde Biathlon, du 15 au 18 décembre.

tf1

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