Entre tradition et modernité, le maître du n’goni revient sur son parcours et évoque la place des griots dans la société malienne d’hier à aujourd’hui.
Bassekou Kouyate est, aujourd’hui, sans conteste, l’un des véritables maîtres du n’goni, ce luth traditionnel d’Afrique de l’Ouest, qu’il participe depuis plus de vingt ans à magnifier et même révolutionner. Descendant d’une longue lignée de griots dont le n’goni a été le principal instrument de narration depuis l’époque de Soundiata Keita, et très tôt remarqué sur la scène nationale comme internationale, Bassekou Kouyaté – aux côtés de Toumani Diabaté dans les années 1980 – continue de mettre son répertoire tout à l’honneur de sa riche région de Ségou, cœur battant de la culture bambara.
Alors qu’il s’est récemment produit sur la scène du festival Africolor, en banlieue parisienne, il s’est confié à cœur ouvert au Point Afrique. L’occasion d’échanger avec ce musicien virtuose qui, ces dernières années, se fait le porte-voix d’un renouveau du Mali.
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