Un Arsenal taille patron a triomphé lors du north London derby, ce dimanche, sur la pelouse de Tottenham (2-0), pour le compte de la 20e journée de Premier League.
Plus que jamais cette saison, le nord de Londres est rouge. Arsenal confirme, week-end après week-end, que l’équipe a clairement franchi un cap et changé de dimension ces derniers mois. Là où les Gunners auraient peut-être laissé passer leur chance de prendre leurs distances au sommet de la Premier League ces dernières années, ils n’ont pas tremblé et encore moins failli, ce dimanche, sur la pelouse de leur éternel et plus grand rival, Tottenham (2-0, 20e journée). Les Spurs, pour la première titularisation de la saison en championnat de l’ancien Messin Sarr, ont peiné à exister face au très solide leader du championnat anglais. Du moins au cours des 45 premières minutes, avant de se réveiller, sans pour autant parvenir à renverser un Ramsdale des grands soirs et ses partenaires.
La première période a clairement été à sens unique. Les joueurs de Mikel Arteta, alignés dans leur 4-2-3-1 habituel, ont d’entrée imposé une grosse pression à leurs adversaires. Sans un sauvetage de Lloris devant Nketiah (7e), Arsenal aurait rapidement pu prendre les devants. Mais ce n’était que partie remise pour des Rouge et Blanc déterminés à marquer leur territoire. Le portier français a commis l’irréparable lancer ce choc. Sur un centre de Saka dévié par Sessegnon, Lloris a cafouillé et laissé rentrer le ballon dans ses propres filets (0-1, 14e). Ødegaard s’est lui chargé de doubler la mise d’une jolie frappe tendue de loin (0-2, 36e), alors qu’il avait été mis en échec par le capitaine de Tottenham auparavant de la même façon (22e). Partey, qui s’était essayé de la tête (11e), a lui failli récidiver, après son but sublime à l’aller à l’Emirates, en fracassant le poteau gauche de Lloris (25e).
Arsenal a bien tenu le choc et distance Manchester City
Les Spurs peinaient à se montrer offensivement et à aller de l’avant, mais sur leurs deux seules occasions, Ramsdale veillait au grain, d’abord face à Son (18e), puis devant Kane (45e+3) juste avant la pause. Au retour des vestiaires, probablement après une bonne soufflante d’Antonio Conte, Tottenham est revenu avec de bien meilleures intentions sur le pré londonien. Si Kulusevki n’a pas cadré (49e), Kane (50e) puis Sessegnon (52e) se sont une nouvelle fois heurtés au mur anglais chargé de garder les cages d’Arsenal. Après avoir reculé et subi les vagues des locaux, les Canonniers ont repris des couleurs et tenté d’enfoncer le clou. Mais Lloris a maintenu son équipe devant le match en stoppant les tentatives de Nketiah (58e, 69e).
Richarlison, rentré en cours de jeu, a lui aussi été mis en échec par le gardien bouillant d’Arsenal (82e), qui a fait beaucoup de bien aux Gunners dans une fin de rencontre où les Spurs auront tout tenté, en vain. Après son nul concédé contre Newcastle, le 3 janvier dernier, Arsenal reprend sa marche en avant au meilleur des moments. Grâce à leur 15e succès de la saison, en 18 matchs de Premier League, les Gunners comptent désormais 8 points d’avance sur leur dauphin, Manchester City. De quoi préparer au mieux la réception de Manchester United, dimanche prochain, et permettre aux fans d’Arsenal de célébrer dans le nord de Londres, contre Tottenham, qui replonge et accuse 5 points de retard sur le Top 4. En attendant peut-être le titre en fin de saison.
igfm