La militante écologiste suédoise déplore la répression policière à laquelle ont été soumis les militants écologistes qui protestent contre les projets d’exploitation du charbon dans le nord-ouest de l’Allemagne
La militante écologiste suédoise Greta Thunberg a réitéré, mercredi, son soutien aux manifestants contre le charbon dans le nord-ouest de l’Allemagne, un jour après avoir été brièvement arrêtée par la police.
« La protection du climat n’est pas un crime », a-t-elle déclaré sur Twitter, déplorant l’intervention musclée de la police à l’encontre de militants qui protestaient pacifiquement contre le projet d’extension d’une mine de charbon à Lutzerath.
« Nous avons été encerclés par la police, puis placés en détention, mais nous avons été relâchés plus tard dans la soirée », a-t-elle déclaré.
Thunberg fait partie des manifestants qui ont été arrêtés près du village de Lutzerath, après avoir marché jusqu’à la mine de charbon pour mettre fin aux activités d’excavation. Ils ont été embarqués dans un fourgon de police et relâchés après un contrôle d’identité.
Lutzerath était occupée par des militants écologistes depuis deux ans, devenant ainsi un symbole pour les groupes environnementaux qui demandent la fin de l’utilisation du charbon et des combustibles fossiles.
La police allemande a expulsé les derniers militants du village, lundi, au sixième jour de l’opération visant à évacuer le camp de protestation.
La compagnie d’énergie RWE a commencé à démolir les bâtiments du village abandonné pour agrandir la mine de charbon de Garzweiler. RWE a déclaré, dans un communiqué, que le charbon sous Lutzerath est nécessaire pour « optimiser le rendement » des centrales électriques alimentées au lignite pendant la crise énergétique.
En vertu d’un accord entre le gouvernement allemand et RWE, la compagnie avancera de huit ans l’abandon progressif du charbon et mettra fin à la production d’électricité alimentée au lignite d’ici 2030.
AA