Selon le rapport annuel du cabinet Deloitte, le PSG est la 5e puissance financière d’Europe

TOPSHOT - (R to L) Paris Saint-Germain's Brazilian forward Neymar and Argentine forward Lionel Messi walk together during a team training session at Khalifa International Stadium in Doha on January 18, 2023. (Photo by Mahmoud HEFNAWY / AFP)

Le club de la capitale, fort de 654 M€ de chiffres d’affaires en 2021-2022, apparaît au 5e du classement des clubs européens établi par le cabinet Deloitte. Classement au sein duquel, 16 clubs de Premier League figurent parmi les 20 premiers…

Avec 654 millions d’euros de chiffre d’affaires, le PSG s’est classé au 5e rang des clubs européens en 2021-2022, dans un classement où la très puissante Premier League occupe 11 des 20 premiers rangs, selon une étude du cabinet Deloitte.

Avec une hausse de presque 18% par rapport à la saison précédente (556,2 M€), le PSG fait mieux que la moyenne du top 20 (+13%) et gagne une place par rapport à l’édition 2022 de cette « Football Money League » publiée par le cabinet d’audit, juste devant le Bayern Munich (653,6 M€).

La hausse quasi généralisée des revenus, à l’exception de la Juventus et de l’Inter Milan, s’explique notamment par le rebond des recettes « jour de match » (billetterie, restauration) qui ont été multipliées par 10, de 111 M€ à 1,4 md€ pour le Top 20, avec le retour des supporters dans les stades.

Les revenus commerciaux (sponsors, merchandising) ont, eux, augmenté de 8%, de 3,5 mds EUR à 3,8 mds EUR. Mais ce classement consacre surtout l’hégémonie de plus en plus marquée du football anglais, puisque Manchester City arrive en tête pour la deuxième année de suite avec 731 M€, devant le Real Madrid (713,8 M€) et Liverpool (701 M€).

Barcelone en chute libre
Septièmes seulement l’an dernier, les Reds ont dépassé pour la première fois Manchester United (4e avec 688 M€), portés par leur incroyable saison dernière avec leur 2e place en Premier League, la finale de la Ligue des champions et leur succès dans les deux coupes nationales.

L’Angleterre truste six des dix premières places et onze des vingt premières avec de nouveaux entrants comme Leeds (18e avec 223 M€) ou surtout Newcastle (20e, 212 M€), dont la prise de contrôle par le fonds souverain saoudien n’a pas encore produit tous ses effets.

Signe des temps, Barcelone, qui figurait en tête de ce classement il y a deux ans, n’est plus que 7e (638 M€) après leur élimination précoce en Ligue des champions et une croissance plus lente que la concurrence des revenus commerciaux.

« La supériorité financière de la Premier League a peu de chance d’être contestée dans les saisons à venir », a jugé Sam Boor, le directeur du Sports Business Group de Deloitte, alors que « ces clubs continuent à attirer des investissements internationaux ». « La question, maintenant, n’est probablement plus si, mais quand les 20 clubs de Premier League figureront dans le Top 30 », a encore ajouté M. Moor. Ils sont actuellement 16.

parisien

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