Hand | Mondial – Finale de la Coupe du président – Tunisie-Chili 38-26 : Un remake du Mondial 2021

Avant-hier soir, collés à leur petit écran, les fans du handball tunisien ne cachaient pas leur peur pour le sept national au moment où ce dernier s’apprêtait à croiser le fer avec son homologue chilien. Objectif crucial : la 25ème place, celle-là même qu’on a héritée de l’édition précédente du Mondial. C’est-à-dire ou le paradis, ou l’enfer! Cette finale de la Coupe du président avec laquelle on continue, mine de rien, de filer le parfait amour, était donc une finale de prestige. Et un prestige, ça se défend bec et ongles, ça doit puiser dans toutes ses réserves physiques et mentales. 60 minutes après, adieu souffrance, bonjour délivrance et l’air de Carthage de s’avérer plus respirable que celui de Santiago.

Que sait-on de l’arrestation de Greta Thunberg en Allemagne, soupçonnée d’être une mise en scène ?
Bien évidemment, ce qu’on a vu à l’occasion ne relève ni de la perfection, ni du haut niveau. Mais, dans ce genre de situation délicate, il est déraisonnable et insensé de se montrer gourmand en exigeant l’art et la manière. Car, ce qu’on voulait et désirait, cette fois, c’était juste la victoire, rien qu’elle, quitte à l’arracher avec toutes les peines du monde, avec les sueurs les plus glaciales. Vous savez pourquoi ? Parce que, quelque part dans nos contrées, un sport appelé «handball» est malade. Et pour faire la route sur le chemin de la guérison, il a urgemment besoin de calmants afin d’empêcher l’aggravation de son état de santé. Ainsi, faute de qualification au 2e tour du championnat du monde, le moindre mal était pour lui de réussir la gageure de remporter cette coupe du président.

C’est d’autant plus vrai que le sept national, encore traumatisé par sa douloureuse élimination et l’assourdissante vague de colère et d’indignation qu’elle a provoquée, était à la merci de.. l’épée de Damocles, à savoir la menace de finir avec un classement catastrophique et sans précédent (entre la 25e et 32e place) dans la longue histoire de notre handball. Maintenant, le groupe peut respirer, après avoir évité le pire, rendant ainsi l’ascenseur à ceux qui lui prévoyaient, à cor et à cri, le rang du dernier de la classe !

Le ballet d’adieu
Plus que les délices d’une 25e place qui relevait, par moments, de l’utopie, il faut retenir l’étonnante facilité avec laquelle nos gars ont négocié ce match. In fine, un ballet d’adieu dans tous ses charmes. En effet, face à un redoutable ensemble sud-américain encore auréolé du raz de marée qu’il a imposé dans sa poule où il a fait mordre la poussière à ses trois concurrents (Arabie Saoudite, Corée du Sud et Uruguay), nos représentants, visiblement pleins d’envie, ont entamé la rencontre tambour battant, prenant en l’espace de seulement huit minutes, une avance de sept buts (9-2).

Un avantage qu’ils corseront jusqu’à… 14 buts d’écart à la mi-temps (24-10). Ça y est, c’en était fini des chances chiliennes? Le match a-t-il rendu l’âme à 30 minutes de sa fin ? Oui, puisque la seconde période du jeu tournera carrément à la démonstration tunisienne. Un joli show au cours duquel Abdelli et ses copains, héros de cette soirée polonaise, avaient fait tout ce que bon leur semblait devant un adversaire médusé, presque groggy. Score final : 38-26.

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