Le trafic sera très perturbé à la SNCF et dans les transports publics ce mardi 31 janvier. Les écoles, les raffineries ou encore des stations de ski seront également touchées.
Trains, raffineries, mairies. Les syndicats ont appelé à la grève dans de nombreux secteurs pour la deuxième journée de mobilisation interprofessionnelle ce mardi 31 janvier. Récapitulatif des perturbations à prévoir.
• Dans le train
Réunis dès le lendemain de la première journée de mobilisation, les quatre syndicats représentatifs de la SNCF (Sud Rail, CGT Cheminots, Unsa Ferroviaire, CFDT Cheminots) ont appelé les cheminots à se mobiliser largement ce mardi 31 janvier. Un appel qui a été suivi: seul un TGV (Inoui et Ouigo) sur trois circulera ce jour-là, de même pour un TER sur dix dans les régions et un Transilien sur dix en Île-de-France. Retrouvez toutes les prévisions complètes dans notre article.
• Dans les transports
Les transports publics urbains ne seront pas épargnés. En Île-de-France, les organisations syndicales de la RATP (CGT, FO, UNSA et CFE-CGC) ont appelé à la grève: plusieurs lignes de métro seront partiellement fermées ou ne circuleront qu’en heures pleines et, côté RER A et B, il faudra compter un train sur deux, comme le détaille ici BFM Paris. Le trafic sera également perturbé dans les autres grandes villes, comme à Lyon (retrouvez ici les prévisions de trafic pour Lyon).
• Dans les aéroports
Certains syndicats, notamment pour les contrôleurs aériens, ont appelé à la mobilisation dans le transport aérien. La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a d’ores et déjà demandé aux compagnies aériennes d’annuler préventivement un vol sur cinq à l’aéroport parisien d’Orly ce mardi 31 janvier. Mais les perturbations pourraient être plus étendues, des appels à la grève ayant également été lancés au sein des compagnies aériennes, notamment à Air France.
• Dans les mairies
Des mairies ont également décidé de fermer symboliquement leurs portes ce mardi 31 janvier. À Paris, Anne Hidalgo a annoncé la fermeture de l’annonce de ville. D’autres villes, plus ou moins grandes, suivront également le mouvement, à l’image de Montreuil (Seine-Saint-Denis).
• Dans l’énergie
Dans le secteur de l’énergie, qui a multiplié les actions ces derniers jours, les syndicats espèrent une mobilisation de l’ampleur de celle du 19 janvier dernier. La CGT Pétrole, dans les raffineries, appelle notamment à des baisses de débit et des blocages de livraisons. Dans l’électricité, les coupures ciblées, très critiquées, ont néanmoins été abandonnées au profit d’actions plus « positives » comme le passage en heures creuses.
• À l’école
Le mouvement devrait être également très suivi dans les établissements scolaires: les syndicats de l’Éducation nationale et des lycéens ont appelé à la grève dans un communiqué commun, espérant mobiliser plus fortement que la première journée de mobilisation – la journée du 19 janvier avait été très suivie du côté des enseignants et des professeurs. Les universités devraient être également concernées, de même pour les crèches municipales du côté des plus jeunes enfants.
• Dans les stations de ski
À la montagne, les skieurs devront parfois patienter en bas des pistes. Les deux principaux syndicats de salariés des remontées mécaniques (Force ouvrière et CGT) ont déposé des préavis de grève pour le 31 janvier. Certaines remontées mécaniques seront fermées dans les domaines skiables.
• À La Poste
L’intersyndicale de La Poste, de même que le 19 janvier dernier, a appelé facteurs et autres agents postaux à se mobiliser le 31 janvier. Le fonctionnement des bureaux de même, ainsi que la livraison des courriers et des colis, devront s’en trouver perturbés.
BFMTV