La situation se tend sérieusement autour de Nicolo Zaniolo, l’ailier de la Roma qui a souhaité faire ses bagages. Hier soir, les tacles se sont multipliés.
La situation devient particulièrement complexe autour de Nicolo Zaniolo, l’ailier de l’AS Roma, enfant du club qui a décidé de faire ses bagages durant ce Mercato hivernal. Son refus de rejoindre Bournemouth, avec qui la Roma a trouvé un accord, a fait grimper un peu plus les tensions. Hier soir, son directeur sportif Tiago Pinto n’a pas manqué de mettre la pression au joueur au micro de la DAZN.
« Maintenant, tout le monde sait ce qui s’est passé. Nicolò a demandé au club de partir, avec son agent, nous avons essayé par tous les moyens de trouver une solution, cette solution est arrivée et peut-être que Nicolò pourrait ne pas être très satisfait de la solution. Nous sommes tous dans une situation difficile maintenant, car il a déposé la demande de transfert et avec tous les paramètres du fair-play financier que nous avons autour de nous, nous ne pouvons pas nous permettre d’accepter simplement que Zaniolo dise non et que nous signions un remplaçant. Il reste 48 heures au mercato, on verra ce qui se passe, mais c’est vraiment une situation difficile pour le club et pour tout le monde. »
Le coup de pression est clair et José Mourinho n’a pas manqué de piquer lui aussi un joueur qui n’est plus du tout dans les plans du moment. Alors qu’Abraham s’est blessé hier soir, la question d’une réintégration de Zaniolo a été posée à Mourinho, qui s’est montré clair.
« Tout d’abord, je ne sais pas si c’était une blessure ou de la fatigue. Je veux des gens comme ça, qui veulent jouer pour la Roma, qui traversent la douleur et la fatigue pour jouer. Quand on n’est pas heureux dans une situation familiale, il faut partir, il faut trouver une solution. La famille est pour ceux qui veulent être là. »
Une tension qui est néanmoins en train de franchir les limites de l’acceptable. Déjà visé par des banderoles dans Rome ces derniers jours, Zaniolo aurait été ciblé par des menaces de supporters qui seraient venus chez lui pour l’insulter mais également le menacer de mort s’il décidait de rester à Rome. Terrible…
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