Les derniers mois ont été particulièrement intenses pour Didier Deschamps qui a du composer avec des forfaits en cascade pour la Coupe du monde 2022, gérer le cas Benzema, prendre de fortes décisions en finale contre l’Argentine de Lionel Messi et surtout contrôler son langage concernant les accusations sur Noël Le Graët, le président en retrait de la FFF en raison de sa proximité avec le Breton. Mais s’il y a une erreur que DD ne va plus commettre de toute sa vie, c’est d’embrasser à nouveau le métier de consultant.
Avant de devenir sélectionneur de l’équipe de France en 2012, l’ancien capitaine des Bleus a d’abord entraîné l’AS Monaco de 2001 à 2005. Il a ainsi pris une pause pour devenir consultant sur RMC Sport lors de la Coupe du monde 2006 avant de rejoindre la Juventus puis d’enchaîner une nouvelle expérience sur Canal+. Mais Deschamps n’aime pas ce monde où le buzz est un pain quotidien.
« À la radio et à la télé, on monte des débats. Certains défendent une position qui n’est pas la leur parce que si tout le monde est d’accord, il n’y a pas de débat », a-t-il confié dans un entretien avec L’Equipe. « On me demanderait à nouveau, je refuserais. L’évolution ne me plaît pas. On est dans la surenchère et dans une dérive dangereuse. Il y a beaucoup trop d’agressivité », a poursuivi Didier Deschamps.
« Un buzz, pas forcément une info, qui peut générer des milliers de réactions dans les talk-shows ou de façon plus ou moins anonyme sur les réseaux sociaux. Ces réactions influent sur le climat général », a ajouté le sélectionneur des Bleus, dénonçant « un côté malsain » des médias avec lesquels la bataille était « perdue d’avance. »
onzedafrik