C’est un fait, le polisario est dans ses petits souliers, après l’épisode du poste-frontière de Guerguerat, la porte du Royaume vers la profondeur de l’Afrique. Depuis, bien des choses sont venues assainir et corriger cette situation causée par des séparatistes en désespoir de cause.
Paradoxalement, elle a même permis de mieux sécuriser les provinces du sud du Royaume et ses zones tampons qui font partie intégrante du territoire marocain. Aussi, toute transgression à cet état fait l’objet d’une sévère réponse.
Cette dernière, selon le site espagnol « Defensa », spécialisé dans les affaires militaires, se traduit à travers la force de frappe des drones des Forces Royal Air (FRA) qui désormais font loi sur cette partie de notre territoire. En effet, depuis l’acquisition de drones par le Royaume, la donne a fortement changé dans le conflit. Ils ont repoussé le mouvement séparatiste vers ses moindres recoins dans ses camps en Algérie. A cette époque, les FRA avaient commencé à utiliser des drones Wing Loong 1 (chinois), qu’elles avaient obtenus auprès des Émirats arabes unis.
Et dès les premiers mois de 2021, “s’ils s’en souviennent“ les séparatistes du polisario vous diront comment le 7 avril 2021, pour leur commandant de la gendarmerie et des hommes l’accompagnant, s’arrêta la chanson aux abords du mur marocain dans la région de Tifariti. C’était, à travers l’utilisation de ces systèmes au combat, le coup d’envoi d’une nouvelle stratégie de défense.
Dès lors, à défaut d’opérations sur le terrain, le polisario, qui s’est malgré lui rendu à l’évidence de son impuissance, tente de nous mener une guerre virtuelle, par correspondance si l’on peut dire et à travers la publication d’au moins un millier de communiqués tous aussi mensongers les uns que les autres.
Impassibles, les FAR ne s’en tiennent pas à cela, et de leurs drones poursuivent leurs missions, faisant à chaque intervention des victimes parmi les mercenaires. C’est simple, à la moindre tentative de s’introduire ou d’introduire des armes dans la zone tampon, les “Lions” sont lâchés. Ces moyens aériens sans pilote se sont par la suite accélérés avec l’arrivée et le déploiement des lots de Bayraktar TB2, permettant des opérations de bombardement plus précises ainsi que des opérations de reconnaissance (renseignement, de surveillance et sécurité (ISR).
Ces interventions se sont intensifiées dans la région à chaque tentative désespérée de l’ennemi de pénétrer la zone tampon, les exemples ne manquant pas, Bir Lahlou, Mahbès… Les différents drones que possèdent les FRA (acquis auprès, des EAU, Turquie, Israël, USA, Chine…) sont disposés dans diverses bases au sud du Royaume, Laayoune, Smara, Dakhla… et parfois même plus au nord à Meknès ou à Benguerir en plus de bases aériennes et de soutien tactique et logistique du Sud. La base de Laayoune dispose d’une capacité SATCOM, ce qui la rend appropriée pour que les drones qu’elle abrite effectuent des missions au-delà d’un rayon de 300 km de portée.
Les drones sont exploités par un escadron spécial au sein de l’armée de l’air marocaine (FRA), appelé SACR, acronyme d’Air Control and Reconnaissance System ou en français Système Aéroporté de Contrôle et Reconnaissance. L’escadron fait usage actuellement de 5 types différents de drones : HERON 1, Hermes-900 et Wing Loong1, Bayraktar et Wing Loong 2 et est en attente incessante du MQ-9 See Guard américain.
HESPRESS