YouTube a annoncé la création du YouTube Shorts Fund, un fonds de 100 millions de dollars destiné aux utilisateurs de Shorts. En effet, la nouvelle fonctionnalité de la plateforme YouTube Short a été imaginée afin de concurrencer TikTok.
YouTube avait lancé jeudi aux États-Unis une première version de son outil de création et de partage vidéos légères Shorts, censée concurrencer la populaire application TikTok. Lors de ses tests en Inde, ce nouveau service de la plateforme de vidéos de Google avait accumulé jusqu’à 6,5 milliards de vues par jour. C’est ce qu’avait affirmé Todd Sherman, responsable produits de YouTube Shorts.
« Nous lançons YouTube Shorts en version bêta aux États-Unis à partir d’aujourd’hui en même temps que nous continuons à développer l’expérience aux côtés de notre communauté mondiale », affirme M. Sherman. « Nous envisageons d’ajouter des fonctionnalités supplémentaires avec la poursuite du développement de Shorts aux côtés de créateurs et d’artistes. »
Dans la perspective de rémunérer les créateurs qui s’essaieront à son nouveau format, YouTube a lancé un fond d’une valeur de 100 millions de dollars. Le réseau social expliquait ceci sur son blog ce mardi en ces termes : <<Chaque mois, nous contacterons des milliers de créateurs dont les Shorts auront reçu le plus d’engagement et de vues pour les récompenser de leurs contributions. >
YouTube précise également que l’argent n’est pas destiné uniquement aux participants du YouTube Partner Program, mais aussi à tous les créateurs de « contenu original ». Il espère ainsi faire découvrir de nouveaux artistes mais surtout mettre en avant son format de vidéos courtes. La filiale de Google veut aussi profiter de la situation pour tester la publicité sur les Shorts.
De nouvelles fonctionnalités devraient par ailleurs arriver sur Shorts : l’ajout automatique de sous-titres, l’enregistrement de vidéos jusqu’à 60 secondes, l’ajout de vidéos depuis la galerie de son téléphone et l’arrivée de nouveaux filtres et effets. Les retours des créateurs sont attendus par YouTube, qui s’en servira pour procéder à des améliorations.
D’autres géants américains d’internet ont lancé leurs propres services de vidéos légères ces derniers mois, espérant rivaliser avec TikTok, que l’administration Trump avait menacé d’interdiction aux États-Unis. L’ancien président avait accusé, sans preuve tangible, le groupe chinois ByteDance, propriétaire de TikTok, d’espionnage au profit de Pékin.
Source: doingbuzz.com
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