Racisme en Tunisie : la Guinée rapatrie ses ressortissants, la Côte d’ivoire va suivre

Le président guinéen, Mamadi Doumbouya, a lui-même accueilli ses compatriotes et a promis l’envoi de nouveaux avions pour récupérer d’autres ressortissants.

La situation en Tunisie est devenue de plus en plus difficile pour les ressortissants étrangers, en particulier les Africains, depuis les propos racistes tenus par le président Kaïs Saïed. Les thèses racistes semblent avoir pris corps après le discours irresponsable du président tunisien, qui a suscité des réactions d’indignation dans plusieurs pays africains. Parmi les pays les plus touchés par cette situation, la Guinée et la Côte d’Ivoire ont décidé de rapatrier leurs ressortissants. 49 Guinéens ont ainsi déjà rejoint leur pays d’origine après avoir subi des atrocités en Tunisie, selon leurs témoignages.

Le président guinéen, Mamadi Doumbouya, a lui-même accueilli ses compatriotes et a promis l’envoi de nouveaux avions pour récupérer d’autres ressortissants. La Côte d’Ivoire, quant à elle, a également décidé de rapatrier ses ressortissants après que de nombreux Ivoiriens ont dénoncé le racisme en Tunisie sur les réseaux sociaux. Le pays a diffusé un communiqué appelant ses ressortissants à contacter l’ambassade du pays pour organiser leur rapatriement dès que possible.

Le Mali, pays voisin de la Tunisie, a lui aussi appelé ses ressortissants à contacter l’ambassade du pays pour organiser leur rapatriement. Cette situation devenue préoccupante a suscité de nombreuses réactions de la part de la communauté internationale, notamment des organisations de défense des droits de l’homme.

Les noirs appelés à éviter la Tunisie
La Tunisie, qui a toujours été considérée comme un pays ouvert et tolérant, a vu son image ternie par les propos racistes de son président. Le pays risque de perdre la confiance et l’estime des autres nations, ce qui pourrait avoir des répercussions économiques importantes. En attendant, les ressortissants noirs du continent sont appelés à éviter de se rendre dans le pays où le racisme, qui existait déjà dans sa forme primaire, semble être rentré dans une nouvelle phase.

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