Au cours d’un entretien avec le traumatologue Dr Gabor Maté, samedi 4 mars, le prince Harry a révélé avoir exhorté les membres de sa famille à suivre une thérapie.
C’était un entretien particulier. Le prince Harry a donné une interview au médecin canadien Gabor Maté, expert en traumatologie, ce samedi 4 mars. L’interview, diffusée en direct sur les réseaux sociaux, avait pour principale thématique la résilience et la perte d’un proche. Durant la conversation entre le médecin et le prince exilé en Californie, les sujets portant sur la perte, le deuil et la guérison personnelle ont été évoqués. Le duc de Sussex a notamment expliqué qu’il ne se considérait pas comme une victime et qu’il avait « essayé d’encourager tout le monde », au sein de sa famille, à suivre une thérapie.
« J’ai soudainement réalisé que j’avais appris une nouvelle langue. Et les gens qui m’entouraient me semblaient ne pas parler cette langue », a raconté le prince Harry durant l’interview face au docteur Gabor Maté. « Donc, je me suis senti plus mis de côté, puis j’ai dit à mon thérapeute : ‘D’accord, j’ai un problème’ », a-t-il poursuivi. Le frère cadet de William avait entamé une première thérapie à 28 ans, parce qu’il se sentait « sur le point de frapper quelqu’un » en plus d’une anxiété liée aux engagements royaux, précise de le Daily Mail. Désormais, il suit une nouvelle thérapie depuis « quatre ou cinq ans ». « Je ressens une énorme responsabilité à ne pas transmettre de traumatismes ou d’expériences négatives que j’ai vécues en tant qu’enfant ou en tant qu’homme en grandissant », a-t-il raconté durant l’entretien.
« Un lavage de cerveau »
« Cela [les séances de thérapies, ndlr.] fonctionne pour moi, et je commence à revenir au point de traumatisme et à être capable de tout démêler et déballer pour que je puisse maintenant vivre une vie vraiment authentique, être vraiment heureux et être un meilleur père pour mes enfants », a relaté le prince Harry. Avant d’ajouter : « Mais en même temps, je me sens de plus en plus distant avec mes proches et ma famille. » Dans son livre Le Suppléant, paru en janvier dernier, le trentenaire a affirmé que son frère le prince William, ne voyait pas ces séances du même œil. Selon le fils aîné du roi Charles III, le duc Sussex serait victime d’un « lavage de cerveau » par son thérapeute.
GALA