Sur sa page Facebook, la ministre du Genre, Amina Priscille Longoh, s’offusque de la décision de l’inspecteur départemental de l’Education de Massakory sanctionnant toutes les filles qui n’ont pas défilé le 8 mars.
Après s’être assurée de l’authenticité de la décision visant à sanctionner les élèves-filles du Lycée moderne de Massakory, la ministre du Genre et de la Solidarité nationale réagi. Pour elle, cette décision est contraire au principe et à la vision de la lutte pour la cause féminine. « C’est juste un abus de pouvoir…C’est inacceptable ! », s’exclame Amina Priscille Longoh.
« Nous restons solidaires aux filles du Lycée Moderne de Massakory, aucune d’entre elles ne doit être sanctionnée sinon que nous le soyons toutes. », assure la ministre. Elle rappelle que, dans leur discours de lancement de la Senafet à Sarh, elles ont annoncé la réflexion sur la célébration de la Senafet/JIF sans défilé. Les activités étaient axées autour des formations, conférence débat, panel, concours beauté intellectuelle, exposition produits et divers.
La ministre du Genre et de la Solidarité nationale a saisi le ministre de l’Education nationale pour dispositions à prendre.
« Si au moment où nous faisons de l’éducation des filles notre priorité, d’autres profitent de leurs positions pour bafouer leurs droits, alors nous prenons la responsabilité de vous annoncer solennellement, qu’aucun défilé ne sera plus jamais organisé à l’occasion de la Journée Internationale de la Femme ou Semaine Nationale de la Femme. »