Selon l’expert en économie Yamb Ntimba, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) est une « très mauvaise idée » qui n’a rien apporté au continent depuis sa création il y a quatre ans. Dans un entretien exclusif accordé à Socialnetlink ( à paraitre) , le Président de l’association Bitcoin Africa House a suggéré aux États africains d’adopter le Bitcoin comme solution monétaire pour l’intégration économique du continent.
Pour Yamb Ntimba, la Zlecaf n’est pas une campagne électorale autour du nom, mais plutôt une nécessité pour structurer et accroître les flux commerciaux entre les États Africans et abolir toutes les dispositions réglementaires et les barrières douanières qui freinent le développement du commerce en Afrique. Selon lui, la pluralité des monnaies locales est un l’un des freins majeurs à l’intégration de l’économie africaine.
Le Bitcoin, en revanche, pourrait être la solution. Yamb Ntimba estime que la «monnaie électronique» est l’avenir de l’économie africaine, qui pourrait ainsi être libérée des contraintes imposées par des monnaies locales ou néocoloniales. « Le Bitcoin est une monnaie qui ne connaît ni frontières ni propriétaire et qui pourrait donc permettre à l’Afrique d’avoir une économie intégrée », a-t-il déclaré.
Alors que les États africains cherchent à renforcer leur intégration économique, le Bitcoin pourrait représenter une opportunité intéressante « si l’intégration se fondait sur un projet d’intégration politique du continent ». Selon lui, «opter pour une intégration du niveau secondaire qu’est la dimension économique présente des limites systémiques et structurelles qui plombent nativement la Zlecaf »
Socialnetlink