L’ex-première dame de la Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, a fait des révélations relatives à la crise de 2010 qui a secoué son pays. Elle s’est confiée dans son dernier livre-entretien « Du sous-sol de la République à la restauration », sans détour aucun, sur les terribles conséquences de la crise de 2010, dans sa vie et celle de sa famille.
« J’ai perdu beaucoup dans cette crise de 2010. Sur le plan matériel, tout ce que j’avais acquis depuis que je travaille, tout a été réduit à néant.
Tous mes biens. Même la maison de MaMa, notre résidence villageoise dans le village de mon époux, a été attaquée, beaucoup de choses ont été emportées ou abîmées. En plus des biens matériels, j’ai perdu personnellement la considération que je nourrissais pour certains de mes frères africains, pour des noirs comme Obama, l’ancien président américain.
Pendant 7 ans, j’ai perdu l’harmonie de ma vie familiale, l’équilibre de mon foyer. Mes enfants se sont retrouvés sans encrage, dans le monde entier. Ils ont perdu leurs biens également.
Je dois relever que j’ai beaucoup perdu dans l’aventure. J’ai , par exemple perdu mon écrivain préféré. Le président Laurent Gbagbo a une belle plume. Mais avec le poids des charges de l’Etat, il ne pouvait plus beaucoup écrire. Il n’en avait plus le temps.
J’ai perdu également mon ami. Gbagbo Laurent était avant tout mon ami… Beaucoup de pertes ; ma crédibilité de leader.
Ils sont nombreux les hommes et les femmes, qui sont convaincus que nous méritons ce qui nous est arrivé…», a-t-elle affirmé
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