La candidature conjointe du Maroc, de l’Espagne et du Portugal pour l’organisation de la Coupe du monde 2030 est le couronnement d’un long processus de développement tous azimuts dans le Royaume, a indiqué l’expert international brésilien, Altair de Souza Maia.
“Le sport a toujours fait partie de la vie quotidienne dans toutes les sociétés du monde. Au Maroc en l’occurrence, il est devenu un pilier du développement humain et de l’émancipation de la jeunesse”, a-t-il souligné.
“La candidature du Maroc se veut ainsi un couronnement d’un long et ambitieux processus de développement tous azimuts”, a estimé l’expert brésilien en affaires économiques dans une déclaration à la MAP.
Pour lui, “le football est sans aucun doute le sport d’équipe le plus populaire au monde. La FIFA (Fédération Internationale de Football) compte 211 entités sportives associées, ce qui en fait la plus grande instance privée au monde. C’est clair que le foot a depuis longtemps dépassé la notion de la simple pratique sportive”.
L’impact économique, touristique et d’attractivité du pays organisateur, sera encore plus important lors des prochaines éditions auxquelles participeront désormais 48 pays. “Cela signifié qu’il sera possible à de nouveaux pays d’y prendre part, comme la Chine, ce qui élargira davantage le rayonnement de cette compétition”, a-t-il expliqué.
M. De Souza Maia a fait observer que “les retombées de l’organisation de cette compétition mondiale profiteront certes au Maroc, mais c’est toute la région africaine qui en bénéficiera. Le Maroc a renforcé ses liens avec l’Afrique et une éventuelle organisation de la Coupe du monde sera certainement fidèle à cet esprit”.
“La bonne performance du Maroc lors de la dernière Coupe du monde est un atout majeur pour cette candidature conjointe, sans parler de la qualité des infrastructures. La candidature du Maroc, du Portugal et de l’Espagne est une célébration de 500 ans d’échanges et d’interaction entre trois pays qui ont enrichi l’héritage civilisationnel mondial”, a-t-il conclu.
MAP