Le secrétaire général de la CFDT avait suggéré la mise en place d’une « médiation » avec, dans l’intervalle, la suspension du recul de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans.
Fin de non-recevoir. « Nous ne mettrons pas la réforme (des retraites) sur pause », prévient l’entourage d’Elisabeth Borne ce mardi, après que Laurent Berger a appelé à « mettre en suspens la mesure des 64 ans ». À l’occasion de la dixième journée de mobilisation contre le projet de l’exécutif, le numéro un de la CFDT a exhorté l’exécutif à mettre en place une « médiation » pour « trouver une voie de sortie » à la crise sociale.
Si Matignon se refuse à envisager une « pause » de la réforme des retraites, l’entourage d’Elisabeth Borne se dit « ouvert à trouver d’autres voies ».
« La Première ministre a déjà dit qu’elle souhaitait reprendre le travail avec les organisations syndicales et patronales sur les sujets de qualité de vie au travail, formation, reconversions… et construire un agenda social partagé », répond-on.
La « médiation » rejetée
« La Première ministre se tient à disposition des syndicats pour les recevoir très directement, pour pouvoir parler », avait rétorqué un peu plus tôt le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, rejetant toute forme de « médiation ».
Laurent Berger suggérait lui de prendre un mois, un mois et demi, pour demander à une, deux, trois personnes de faire de la médiation », appelant sur France Inter à un « geste d’apaisement pour trouver une voie de sortie.
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