En 2009, Johnny Hallyday s’était opposé à son médecin Stéphane Delajoux qu’il accusait d’avoir commis « un massacre ». Le chanteur avait été victime d’une infection deux semaines après avoir été opéré par le docteur.
La rencontre entre Johnny Hallyday et Hervé Temime aurait pu être plus cordiale. C’est lorsque le chanteur veut poursuivre en justice son médecin qu’il rencontre le célèbre avocat décédé ce lundi 10 avril. Les deux parties ont réussi à trouver un accord à l’amiable grâce au ténor du barreau. Pas une mince affaire, puisqu’à l’époque des faits, tout laissait à penser qu’aucune intransigeance ne serait effective des deux côtés.
C’était en 2009. Johnny Hallyday se fait opérer à Paris d’une hernie par son chirurgien Stéphane Delajoux. Mais deux semaines après être passé sous le bistouri, le chanteur qui part à Los Angeles est victime d’une grave infection. Les médecins américains le plongent alors dans un coma artificiel. Les soucis de santé du célèbre rockeur font rapidement la une des journaux, qui s’en prennent au docteur, et Johnny Hallyday qui veut ensuite aller devant le conseil de l’Ordre des médecins. Mais face à la pression médiatique qui qualifie Stéphane Delajoux de « boucher », ce dernier doit garder le secret médical et ne peut se justifier. Il ne peut pas avouer aux journalistes que son patient s’est enfui de l’hôpital avant d’être retrouvé ivre mort. C’est alors qu’intervient l’avocat qui va mettre fin à toutes ces tensions.
Laura Smet conseille le médecin
« Prends Temime, il est génial ! » C’est la fille de Johnny Hallyday, lui-même, qui conseille au médecin le choix de son avocat. Vivant avec le frère cadet de Stéphane Delajoux, Laura Smet se retrouve entre les deux parties. Quelques mois après le début de l’affaire, en mai 2010, les experts rendent leur rapport : l’opération s’est déroulée « dans les règles de l’art ». « Laissez-moi une minute. On va commencer à communiquer », lâche Hervé Temime en se tournant vers son client.
« Il y a eu un accord global entre Johnny Hallyday, les compagnies d’assurances et le Dr Delajoux », résume brièvement sans plus de commentaire l’avocat devant les journalistes de l’AFP. « Hervé a pris tout le monde à revers. Ça faisait quand même six mois qu’on s’en prenait plein la gueule », s’est souvenu Stéphane Delajoux dans les colonnes de Vanity Fair.
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