Deux études incluant chacune des centaines d’essais cliniques ont évalué les meilleurs traitements contre l’eczéma en matière d’efficacité, de sûreté ou encore de qualité de vie.
L’eczéma (ou dermatite atopique) est la maladie inflammatoire chronique de la peau la plus courante. Caractérisée par des démangeaisons et une inflammation de la peau, elle peut sévèrement altérer la qualité de vie des personnes qui en sont atteintes.
Deux types de traitements contre l’eczéma existent : les agents topiques qui s’appliquent sur la peau (comme les crèmes et les pommades) et les médicaments systématiques qui s’occupent du corps entier (comme les immunosuppresseurs et les anticorps monoclonaux). Des chercheurs de l’université McMaster au Canada ont voulu mettre en lumière les meilleurs traitements contre l’eczéma à ce jour.
Ils ont publié deux études évaluant les avantages et les inconvénients des traitements topiques et systématiques de l’eczéma, en examinant des facteurs tels que les troubles du sommeil, la sévérité des démangeaisons, la qualité de vie ou encore les effets indésirables.
Le podium des meilleurs traitements contre l’eczéma
La première étude sur les traitements topiques montre que le pimécrolimus – qui a amélioré six des sept facteurs considérés – le tacrolimus et les corticostéroïdes de puissance modérée ont été parmi les plus efficaces pour réduire la gravité de l’eczéma, l’intensité des démangeaisons et les troubles du sommeil.
Les antibiotiques topiques utilisés seuls ou en association avec d’autres traitements topiques ont été les moins efficaces. L’étude a inclus 43 123 participants et comparé l’efficacité de 68 traitements par rapport à un témoin.
La deuxième étude sur les traitements systématiques révèle que l’upadacitinib à forte dose était parmi les plus efficaces, mais engendre bien des effets indésirables. Cet immunosuppresseur réduit l’inflammation en diminuant l’activité du système immunitaire. Trois anticorps monoclonaux ont montré une efficacité intermédiaire avec plus de sûreté. Il s’agit du dupilumab, du lebrikizumab et du tralokinumab.
Pour cette étude, 28 686 personnes ont participé aux essais randomisés, comparant 75 traitements pour des formes modérées à sévères de la maladie.
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