Emmanuel Macron et les chefs de parti : le référendum en question, une invitation lancée pour le 17 novembre

French President Emmanuel Macron (C) addresses employees of the 'lycée professionnel de l'Argensol' or Argensol vocational school during his visit of the school in Orange, Southeastern France on September 1, 2023. (Photo by Ludovic MARIN / POOL / AFP)

Un premier sommet avait eu lieu entre le Président de la République et les chefs de parti fin août, « initiative politique d’ampleur » promise par Emmanuel Macron avant la pause estivale

Emmanuel Macron a suggéré aux chefs des partis représentés au Parlement de modifier la Constitution pour élargir le champ du référendum aux « questions de société », afin de pouvoir soumettre au suffrage universel direct des textes portant notamment sur l’immigration.

« Il s’agirait à la fois de saisir des projets de loi relevant de questions dites + sociétales + comme la fin de vie parfois évoquée, mais également de réformes plus larges touchant plusieurs aspects intriqués entre eux, comme c’est le cas des questions migratoires qui relèvent de sujets régaliens, économiques, sociaux ou même diplomatiques », écrit le chef de l’État, dans une lettre envoyée aux chefs de parti.

Comme il l’avait annoncé, le président Macron a écrit aux différents chefs des partis politiques français pour les convier à une nouvelle réunion à Saint-Denis le 17 novembre.

« Les chefs de parti viennent d’être à nouveau invités par le président de la République à une réunion à Saint-Denis le 17 novembre prochain », a-t-elle écrit, une information confirmée par l’entourage d’un autre responsable de parti.

Le sommet inédit entre Emmanuel Macron et les chefs de partis a laissé des oppositions sceptiques mais s’est terminé, tard dans la nuit, sur la perspective d’un nouveau rendez-vous.

Référendum, un seuil abaissé ?
Dans cette lettre, il a également proposé d’abaisser à un million d’électeurs, contre près de 5 millions actuellement, le seuil pour permettre l’organisation d’un référendum d’initiative partagée.

Le chef de l’État suggère d’abaisser également le nombre de parlementaires requis (93 contre 185) et de « donner aussi aux citoyens la possibilité de prendre l’initiative » de ce RIP, « alors qu’aujourd’hui seuls les parlementaires peuvent lancer la procédure ».

Introduit dans une réforme constitutionnelle en 2008, aucun RIP n’a pour l’heure abouti.

AFP

You may like