Drame/ Triple infanticide à Alfortville : le père mis en examen et placé en détention provisoire

A photograph taken on October 11, 2020 shows the sign at the entrance of the police station of Champigny-sur-Marne, outside Paris, on the evening after it was attacked by around 40 people launching fireworks. Around 40 people staged an hour-long fireworks attack against a police station outside around 12 kilometres (8 miles) east of the French capital early on October 11, authorities said, the latest in a string of incidents targeting security forces in recent months. The station's entrance and several police vehicles were damaged but nobody was injured during the raid launched just before midnight. (Photo by GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Trois fillettes ont été retrouvées au domicile de l’homme, qui s’est constitué prisonnier. Le père avait été condamné pour violences conjugales en 2021 avec interdiction de s’approcher de sa femme et de ses enfants avant qu’une garde alternée soit mise en place.

Il a été mis en examen.

Un triple infanticide tragique. Le père de trois fillettes retrouvées mortes dimanche à Alfortville a été mis en examen mercredi 29 novembre pour assassinats et placé en détention provisoire, selon les informations de France Info.

L’homme s’était présenté dimanche 26 novembre aux forces de l’ordre pour avouer le meurtre de ses trois filles de 4, 10 et 11 ans, à son domicile d’Alfortville (Val-de-Marne). Joint par l’AFP, le parquet de Créteil a confirmé le «décès de trois petites filles de 4, 10 et 11 ans».

«Un homme s’est présenté aux forces de l’ordre à Dieppe (Seine-Maritime) pour déclarer avoir tué ses trois enfants», a indiqué le ministère public. Les enfants ont été tués par arme blanche, selon la source policière.

Déjà condamné pour violences sur mineur
Dans le logement d’Alfortville, les policiers ont retrouvé les trois corps sans vie, les deux aînées présentant des plaies thoraciques. «L’une des deux aînées se trouvait sur le lit», tandis que la seconde était allongée «sur le canapé du salon» et présentait des plaies sur les mains «laissant penser à la saisie d’une lame» lors de mouvements de défense, précise le procureur.

Le visage de la plus jeune des enfants évoquait «une notion d’asphyxie», donc d’étranglement.

Selon le procureur, «les premières constatations visuelles, en particulier les restes d’un repas, nous conduisent à penser que les faits se sont réalisés dans la nuit de samedi à dimanche possiblement dans leur sommeil».

L’homme avait été condamné en avril 2021 pour plusieurs faits de violences conjugales sur la mère de ses enfants et pour violences sur mineur, «au préjudice de sa cadette», a fait savoir le procureur. Condamné à 18 mois de prison dont 12 avec sursis, il avait exécuté sa peine et n’était plus suivi. Une garde alternée avait été mise en place «à la demande de la famille», souligne le parquet.

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