ARGENT DE POCHE: LES FILLES TOUJOURS DÉFAVORISÉES PAR RAPPORT AUX GARÇONS

Selon une étude, les filles reçoivent en moyenne 6 euros d’argent de poche de moins par mois que les garçons. Et l’écart s’accroît avec l’âge.

Les inégalités femmes-hommes commencent dès le plus jeune âge. En matière d’argent de poche, les parents semblent plus généreux envers les garçons, confirme une nouvelle fois le Baromètre* Inégalités de Teenage Lab by Pixpay (une application de gestion d’argent dédiée aux ados).

De l’info, du Sport, de l’humour et de la bonne humeur… Cette année, Charles Magnien, vous accompagnent de 5h à 6h30 lavec sa bande : Géraldine de Mori, Emmanuel Lechypre Alexandre Biggerstaff, Anthony Morel. Parmi les nouveautés  une première version de RMC s'engage avec vous et l'équipe de Amélie Rosique, une histoire PJ chaque jour et les indiscrets de la rédaction, sans oublier les chroniques humour d'Arnaud Demanche.Ainsi, les filles reçoivent cette année en moyenne 6 euros d’argent de poche de moins par mois que les garçons.
Et l’écart s’accroît avec l’âge sauf entre 10 et 12 ans où les fillettes en reçoivent un peu plus.

Entre 10 et 12 ans:

  • Garçons: 45,4 euros par mois
  • Filles: 47,2 euros

Entre 12 et 14 ans:

  • Garçons; 54,9 euros par mois
  • Filles: 54,2 euros

Entre 14 et 16 ans:

  • Garçons: 81,5 euros par mois
  • Filles: 75,9 euros

Entre 16 et 18 ans:

  • Garçons: 137 euros par mois
  • Filles: 120,8 euros

Bonne nouvelle néanmoins, par rapport à la précédente étude de 2023, les écarts d’argent de poche se sont réduits. En moyenne, il était de 7,5 euros l’an passé.

Un écart qui se réduit par rapport à 2023

« C’est en Bourgogne-Franche-Comté que les écarts filles-garçons sont les plus importants. En moyenne, les filles ont 30 euros de moins que les garçons, soit 360 euros de moins par an », peut-on lire.

À l’inverse, l’Île de France et le Centre Val de Loire sont les régions qui se rapprochent le plus de l’égalité avec une différence de seulement 1 euro en moyenne et l’Île-de-France est la seule région où les filles ont plus d’argent de poche que les garçons (103 euros par mois en moyenne contre 102).

Ces écarts induisent des comportements spécifiques. Ainsi, les filles sont plus demandeuses (58%) d’une « rallonge » (en moyenne, 27,8 euros) que les garçons.

« Une évolution importante par rapport à 2023 puisqu’à cette période, parmi toutes les demandes d’argent de poche, 47% seulement venaient de filles », peut-on lire.

Des missions encore très genrées pour obtenir des rallonges

Pour parvenir à leurs fins, les jeunes filles proposent des missions (59% contre 41% des garçons, soit 12 points de plus sur un an) comme faire le ménage ou s’occuper d’un animal de compagnie.

« À propos du type de missions, on observe qu’elles restent très genrées. En proportion, les filles sont plus nombreuses à faire le ménage, et les garçons plus nombreux à faire du jardinage », souligne l’étude.

Les différences s’observent également dans la manière de dépenser (ou pas) cet argent de poche.

Les filles sont plus économes que les garçons, elles sont plus nombreuses à tenter de mettre de l’argent de côté (57%) que les garçons (43%) via une méthode d’épargne (sur l’application PixPay).

Elles sont également plus généreuses puisque 54% d’entre-elles disent faire un don à une association contre 46% des garçons.

Enfin, l’étude souligne que l’argent de poche est avant-tout une affaire de mamans puisque dans 72% des familles, ce sont elles qui s’occupent de ces questions. Mais cette mainmise ne profite pas spécialement aux jeunes filles en termes de montant versé…

: L’enquête est basée sur les données des utilisateurs français de Pixpay du 16 janvier 2024 au 16 février 2024. Le profil des répondants ados est composé de 50% de filles et 50% de garçons.

bmftv

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