Quand les médias algériens dépeignent un Maroc «au bord de l’effondrement»

L’agence de presse algérienne continue de consacrer quotidiennement un certain nombre de ses dépêches pour attaquer le Maroc. Lundi, dans une dépêche intitulée «L’intrusion sioniste au Maroc a enclenché le compte à rebours de l’effondrement du royaume», l’agence a repris des déclarations du président de l’Observatoire marocain anti-normalisation, Ahmed Ouihmane, dans lesquelles il a évoqué la présence d’une «intrusion sioniste».

Tout en mettant en garde contre «la démarche du ministère de l’Enseignement supérieur, qui s’inscrit tout droit dans le processus de normalisation avec l’entité sioniste» et la qualifiant de «dangereuse et aux conséquences désastreuses», Ahmed Ouihmane aurait également confié que «les Marocains doivent prendre conscience de ce péril qui a, d’ores et déjà, enclenché le compte à rebours de l’effondrement du royaume, avec tout ce qu’il a de si précieux, son histoire et son honneur». Une aubaine pour l’agence algérienne qui tient à suivre dans le détail tous les mouvements de contestation au Maroc, quelle que soit leur ampleur, afin de dépeindre le Maroc comme vivant dans une situation sociale difficile, et qu’il serait «au bord de l’effondrement».

Outre les médias officiels, les médias algériens proches du pouvoir se joignent aussi à cette campagne. Le dernier en date est Ennahar qui a rapporté des chiffres fictifs sur «l’ampleur du trafic de drogue dans le royaume». Le journal a avancé que la drogue représente «35% du PIB du Maroc, le trafic de haschich et d’autres drogues étant la principale source de revenus» du royaume.

«Partout dans les villes et villages du royaume, l’économie de la drogue se développe. Des centaines de milliers, voire des millions de Marocains pauvres travaillent dans les champs de cannabis. Ils n’ont pas d’autre alternative s’ils ne veulent pas mourir de faim», ajoute le média pour qui «les Marocains rêvent de vivre en Algérie».

yabi

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