19 «marcheurs panafricains» maliens, sénégalais et congolais, ont affirmé mardi, avoir rallié à pied en 22 jours, Bamako-Ouagadougou (862km), pour soutenir le projet de Fédération entre le Mali et le Burkina.
Selon le point focal au Mali des marcheurs panafricains, Youssouf Boiré, les marcheurs sont partis de l’ambassade du Burkina Faso au Mali pour rejoindre le mémorial Thomas Sankara à Ouagadougou, après 22 jours de marche, soit une distance de 862 kms.
Selon M. Boiré, les panafricains au nombre de 19, souhaitent l’unicité de l’Afrique, pour une vraie souveraineté du continent noir.
Il a précisé que cette marche qui consiste à soutenir le projet de la Fédération entre le Mali et le Burkina Faso, a regroupé des Maliens, des Sénégalais et des Congolais.
Youssouf Boiré a expliqué que l’indépendance de l’Afrique passe par trois principes à savoir la politique, l’économie et la culture.
Il a précisé que si les trois pays que sont le Mali, le Burkina et la République de Guinée avaient leur propre monnaie, ils n’allaient pas être au bas de l’échelle du développement.
Le point focal au Mali des marcheurs panafricains a également invité les trois peuples burkinabè, malien et guinéen à disposer d’une langue commune pour favoriser l’intégration.
«Aujourd’hui, au Burkina, je parle Dioula, au Mali et en Guinée, je la parle également et les gens me comprennent », a-t-il renchéri.
A l’entendre, la marche vise aussi à montrer au monde entier que le Burkina Faso et le Mali constituent un même pays qui ont les mêmes destins, frappés par des attaques terroristes.
Les deux pays sont également dirigés par des régimes de transition à savoir le capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso et le colonel Assimi Goîta du Mali.
La représentante de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou Mme Dao/Ouédraogo Sidonie a salué l’initiative des marches qui magnifie les relations entre les deux pays.
Pour Mme Dao, des pays doivent se mettre ensemble pour relever les multiples défis qui se présentent à eux.
Elle s’est par ailleurs réjouie du projet de la Fédération entre le Mali et le Burkina, qui constitue un espoir en matière de développement.
Agence d’information du Burkina