La Première ministre a adressé le 29 août une lettre de soutien à son homologue finlandais. Cette dernière était la cible d’une polémique après la diffusion de vidéos la montrant en train de danser.
Au mois d’août, la Première ministre finlandaise, Sanna Marin, était au cœur d’une série de polémiques. Parmi les témoignages de soutien qui lui ont été apportés, on retrouve celui de la cheffe du gouvernement français, Élisabeth Borne.
Le Journal du dimanche s’est procuré une lettre de la Première ministre française, envoyée à son homologue le 29 août. Dedans, Élisabeth Borne lui transmet « tout son soutien » et condamne « les atteintes à [sa privée] et les débats stériles qu’elles ont engendré ».
« Conserver et protéger votre vie privée est le droit le plus fondamental. Nul ne peut l’effacer ni l’amoindrir au nom des hautes fonctions que vous exercez », ajoute-t-elle.
« La longue route qu’il reste à parcourir vers l’égalité entre les femmes »
De plus, Élisabeth Borne souligne aussi le caractère misogyne de certaines attaques subies par la Première ministre finlandaise, et estime que ces réactions témoignent de la « longue route qu’il reste à parcourir vers l’égalité entre les femmes et les hommes ». « Ce combat, tout comme celui de l’égalité entre les genres et de la tolérance, vous l’incarniez depuis votre entrée en politique, vous l’incarnez plus que jamais aujourd’hui », écrit encore la cheffe du gouvernement.
Sanna Marin avait été la cible de plusieurs attaques dans son pays après la publication de photos et de vidéos de soirées où elle participait. Elle avait dû se justifier publiquement, et s’était aussi soumise à un test de dépistage aux drogues, qui s’est révélé négatif.
Pour la défendre, de nombreuses femmes se sont filmées en train de danser et ont publié la vidéo sur les réseaux sociaux. L’ancienne secrétaire d’État américaine Hillary Clinton lui avait aussi témoigné son soutien, l’invitant à « continuer de danser ».
bfmtv